Le Sahara est depuis les cinq dernières années un chantier à ciel ouvert. Immobilier, Industrie, Pêche et Economie bleue, Agriculture, Offshoring, Tourisme, Energies renouvelables…, ces territoires regorgent d'opportunités d'affaires En l'espace de cinq ans, les provinces du Sud ont changé complètement de visage ! D'après les opérateurs, présents dans les différentes villes du Sud, il suffit de se rendre sur place pour constater l'envergure du développement et l'essor économique enregistré entre 2015 et 2021 dans ces territoires, jadis désertés par la communauté des affaires. Pour eux, le potentiel gigantesque qui s'ouvre au Sud aura des retombées positives qui s'etendront au-delà de la région. Pour les officiels, le développement des provinces du Sud s'accélère grâce à la cadence, au nombre et à la qualité des projets lancés ou en cours de finalisation, avec une attention particulière accordée par SM. MohammedVI au développement du Sahara marocain. Les réalisations et initiatives que porte cette région pour accompagner la vision de développement royale sont en train de transformer complètement la région. Aujourd'hui, comme le constatent plusieurs acteurs et organismes internationaux, l'élan de renouveau des régions du Sud est une réalité et le monde ne peut que constater les efforts remarquables qu'a faits le Maroc en y déployant de grandes initiatives socioéconomiques. Des efforts bien payants qui désenclavent progressivement ces territoires et l'interconnectent aux autres régions du Maroc et du Continent. Cette dynamique de développement étant un choix stratégique du Maroc d'ériger son Sahara en véritable pôle économique d'excellence. Aujourd'hui, les provinces du Sud poursuivent l'élan de réalisations socioéconomiques enclenché depuis 2016. Le Sahara marocain est, depuis cette date, un chantier à ciel ouvert, attisant les convoitises des investisseurs locaux et étrangers. Ces territoires sont appelés, plus que jamais, à franchir une nouvelle étape de leur développement. Pour consolider cette dynamique en marche, la vision de développement de ces territoires prévoit un nombre important de projets structurants visant, principalement, le renforcement des infrastructures et réseaux, l'encouragement de l'investissement privé, l'appui aux projets relatifs au développement humain et social, la valorisation des richesses naturelles et la promotion de la culture. Selon une note récente du ministère de l'économie et des finances, plus de 200 projets ont été achevés pour un coût global de 15,17 MMDH et 279 projets sont en cours de réalisation pour un montant de 42,92 MMDH. Tandis que 216 projets d'une enveloppe de 21,26 MMDH sont programmés. Ces secteurs prioritaires épou-sent les directives contenues dans le discours royal à l'occasion du 45e anniversaire de la Marche Verte qui a défini les principaux axes d'un plan reposant sur le parachèvement des grands projets de développement, l'instauration d'une complémentarité économique, l'exploitation des énergies renouvelables et la promotion du secteur touristique. Cette zone qui abonde en ressources et en potentialités, sur terre comme en mer, servira ainsi de passerelle et de trait d'union entre le Maroc et sa profondeur africaine. Résultat : l'ensemble de ces provinces est en train de se convertir en véritables territoires de création de richesses pour occuper la place de choix qui leur revient dans le Nouveau modèle de développement. Cela donne lieu à une accélération très importante des investissements, une opportunité pour le secteur privé marocain mais aussi étranger dans le cadre de partenariats mutuellement bénéfiques. Force est de relever que les retombées de cette accélération économique ne bénéficieront pas uniquement aux provinces du Sud mais également à l'ensemble de la région et ce, à la faveur de la vision stratégique du Maroc de créer un corridor économique entre la Méditerranée et l'Afrique subsaharienne. Au vu de la profondeur de la relation séculaire entre le Maroc et l'Afrique subsaharienne, l'essor économique que connaissent les provinces du Sud participera à coup sûr, à l'intégration africaine. Le potentiel de l'économie bleue Pour accélérer le développement économique de ces provinces, des actions ont été prises pour développer, en premier lieu, une véritable économie maritime dans ces territoires. Le dessalement de l'eau de mer l'exploitation des énergies renouvelables d'origine éolienne ou hydrolienne sont par exemple des secteurs à fort potentiel. En parallèle, le secteur de la pêche maritime gagnera à être promu, compte tenu de son rôle dans la satisfaction des besoins nationaux, sa contribution aux exportations et son poids dans le développement de l'économie de la région. Du côté du secteur touristique, une nouvelle dynamique est appelée à être insufflée pour qu'il devienne un levier stratégique au service de la relance du secteur touristique dans la région et pour que celle-ci s'affirme comme une véritable destination du tourisme balnéaire.
Focus L'attractivité des provinces du Sud fait consensus A l'origine de cette révolution, le «Plan de développement des provinces du Sud» doté d'une enveloppe de plus de 80 milliards de DH. Plusieurs forums d'affaires ont eu lieu dans les villes les plus importantes de la région, notamment Laâyoune, Dakhla et Guelmim. Les investisseurs étrangers sont attirés par le potentiel de ces provinces et par les atouts économiques d'une région très riche. Il existe de grandes opportunités d'affaires dans la construction, l'industrie, la pêche, l'agriculture ou l'offshoring, le tourisme, les énergies renouvelables, etc. Du fait du statut particulier du territoire, le régime fiscal préférentiel est aussi un atout majeur pour les investisseurs nationaux et étrangers. L'Exécutif, les autorités locales, les organismes publics habilités, et les CRI mettent en place des plans d'action et des initiatives pour le développement des IDE, des investissements nationaux et des exportations. Dans leurs argumentaires, ces responsables mettent en avant l'attractivité de ce territoire situé aux portes de l'Afrique subsaharienne et les opportunités à saisir dans les secteurs porteurs.