Actuellement dans un état déplorable, l'éclairage public au niveau de la Wilaya de Casablanca a besoin d'être re-lifté pour le plus grand bien des personnes et de leurs biens. Philips Maroc a saisi cette occasion pour offrir ses compétences en la matière. Le projet est dénommé “Les vendredi de l'éclairage”. “L'éclairage public est dans un état piteux à Casablanca. Cela est dû aux mauvais choix qui ont été faits. D'ailleurs, on ne doit pas installer les mêmes produits dans les régions méditerranéennes que dans les villes comme Ouarzazate”, a d'emblée souligné Luc Escoute, directeur de la division éclairage de Philips Eclairage Maroc. Pour ce responsable, le Maroc était plus éclairé il y a 15 ans ou 20 ans qu'aujourd'hui, ce qui paraît paradoxal. Les pouvoirs publics expriment aujourd'hui la volonté d'éclairer les villes. Dans la Wilaya de Casablanca, ce désir s'est accentué avec l'arrivée du nouveau Wali. Réussir ce pari est d'abord un gage de sécurité, car il s'agit pour le pays de répondre aux normes européennes en termes d'éclairage public. “Notre intention est de présenter des avancées technologiques adaptées pour le Royaume dans ce domaine. Notre action n'est pas seulement une promotion de nos produits mais un apport de notre part en termes de savoir-faire”, a, pour sa part, indiqué Olivier Nothaux, intervenant de Philips France. “Les vendredi de l'éclairage” Selon les segments de marché, la situation de Philips reste très variable. Cependant, la société est n°1 au Maroc dans le domaine des lampes de tous types (standards, halogènes, LBC, professionnels,…). Pour s'en convaincre, notons que Philips a réalisé, entre autres, l'illumination des grands édifices, dont la mosquée Hassan II, le complexe sportif Moulay Abdallah, le siège social Eqdom, l'usine Thomson/ST Microelectronics. En dépit d'un potentiel important, compte tenu de la position du groupe au niveau international dans le domaine des luminaires, ce n'est qu'à partir de 1997 qu'il a créé au sein de sa filiale au Maroc une équipe chargée de l'étude et de la réalisation des projets complexes d'éclairage, tels que les hôtels, les usines, les voies publiques, les stades, etc. “La raison principale qui a retardé notre implication dans le domaine des luminaires, mis à part quelques projets ambitieux, tient au fait que le marché de l'éclairage professionnel souffre au Maroc d'une médiocrité ambiante, tant dans les choix, souvent peu judicieux, des appareils à utiliser, que dans la qualité des produits installés”, a encore souligné Luc Escoute, directeur de la division éclairage. En effet, les villes marocaines souffrent d'une carence manifeste en matière d'éclairage public. Ceci est le résultat, notamment, du délabrement des appareils installés dans la majorité des immeubles administratifs et privés, témoignant ainsi du peu d'attention qui est porté à l'installation de produits adaptés et durables, malgré des investissements souvent conséquents. Pour trouver une issue à ce problème, un programme est établi qui débute dès cette année. Il s'agit d'organiser huit séminaires, à raison d'un chaque mois, à partir du mois de mars jusqu'à décembre, avec une interruption durant les mois d'été, peu propices à ce genre de manifestations. Ainsi des thèmes portant sur les sources lumineuses et les appareillages d'alimentation ou encore l'éclairage routier et des grands espaces seront débattus. Ce programme est désigné sous le nom de “Vendredi de l'éclairage” parce que les rencontres ont lieu les derniers vendredi de chaque mois. Pour mener ce projet fédérateur, Philips est aidé par des organismes divers. Parmi ceux-ci, l'ONE, la FENELEC, la section Centre de l'ordre national des architectes… Enfin, précisons que la division éclairage du groupe Philips est le premier fabricant et distributeur de matériel d'éclairage dans le monde depuis le début de l'année 1990.