En général, les 100 premiers jours, que le gouvernement d'Abbas El Fassi a bouclés le 23 janvier dernier, sont considérés comme un délai de grâce tenant compte des contraintes de mise en place des équipes, de passation des dossiers, de finalisation des chantiers d'études en cours. Sauf que chez nous, l'aubaine pour les anti-démocrates et les conservateurs était d'en profiter pour infliger un tir nourri à l'encontre d'un Exécutif dont l'installation des cabinets et le peaufinage des feuilles de routes ne sont pas achevées. C'est dire que la «guerre des tranchées» où les belligérants en présence ne se font pas de cadeau, se poursuit au-delà de la campagne électorale pour affaiblir, avant même qu'il n'ait commencé son travail, le nouveau Premier ministre contre lequel une certaine campagne hostile n'ose pas dire son nom. Et les adversaires politiques du leader Istiqlalien, en parfaite complicité avec les lobbies de l'opacité économique et leurs réseaux de nuisance au sein de l'opinion publique, sont légion pour «écumer» partout dans le dessein de «descendre» un cabinet en «rodage». Ainsi, en est-il des rumeurs essaimant un peu partout l'idée d'un «échec précoce» de la nouvelle équipe aux commandes en suscitant la «balbala» chez les citoyens autour d'un remaniement imminent du gouvernement. Le plus gros mensonge au monde et dans l'histoire est purement de notre cru, car aucun pays du globe ne nous prendra au sérieux pour avaler la couleuvre d'un remaniement dans les 100 jours de grâce d'un nouvel Exécutif. Pis encore, l'opinion publique a été gavée de malveillantes intentions prêtées au chef du gouvernement dans sa supposée «mésaventure» de vouloir régenter certaines institutions, contre l'avis des autorités supérieures, jusqu'ici indépendantes du pouvoir exécutif, tel le cas des Agences de développement du Nord, du Sud et de L'Oriental, pour se voir aussitôt remettre à sa place. Ces mauvaises langues cherchaient, par tous les moyens, à accroître la pression des vents contraires sur le chef nationaliste, quitte à inventer de toutes pièces une «rupture conflictuelle» avec le Palais, dans l'espoir de précipiter la chute anticipée du vainqueur du scrutin des législatives du 7 septembre. La cavale anti-El Fassi est encore plus perverse tellement d'aucuns s'acharnent à retirer, à tous vents, cette histoire d'Annajat dont l'ancien ministre de l'Emploi est toujours accablé alors qu'il ne cesse de montrer patte blanche. Bref, tous les prétextes sont bons à exploiter par les anti-démocrates qui ne désarment pas, allant même jusqu'à accuser de tous les diables, le projet, pourtant citoyen et sain, d'un Mouvement de tous les démocrates indépendants initié par Fouad Ali El Himma. Une initiative d'un patriote cherchant à tirer son pays vers le haut après sa démission volontairement mûrie des rouages étatiques pour investir le terrain de proximité. Et, tout comme les mauvais perdants baignant dans une crise de confiance entre les acteurs politiques et le peuple marocain s'entêtent à justifier leurs médiocres performances électorales, en évoquant le poncif usé «d'omnipotence Royale», les adversaires d'Abbas El Fassi s'appliquent à faire croire à l'opinion publique à un échec de l'équipe aux commandes. C'est regrettable, mais les ennemis de la démocratie et du progrès dans notre pays sont, hélas, encore nombreux et, surtout, semblent être puissants pour interférer dans les réseaux hostiles à toutes réforme par crainte de la transparence, du respect du droit et de la liberté d'entreprise saine, pure et parfaite. A tous ces adversaires de l'ombre du Maroc nouveau, qui agissent dans leurs «taupinières» dans les administrations, les organisations économiques, les associations professionnelles, les partis politiques, les syndicats, la société civile, nous disons que le gouvernement d'Abbas El Fassi est légitime, honnête, engagé sur ses programmes, déterminé à faire aboutir toutes les réformes, à en lancer d'autres plus structurantes, à multiplier les opportunités d'emploi, à généraliser l'accès des populations aux soins médicaux, à encourager les initiatives de création d'affaires, à booster les investissements, à faire décoller la nouvelle stratégie Emergence… Bref, le leader istiqlalien est tenace, accrocheur, optimiste, totalement engagé pour concrétiser en chiffres et en lettres l'ambitieux programme électoral de son parti et de la coalition majoritaire gouvernante. Non sans exciper d'un bilan gouvernemental au titre de la précédente législature où, précisément, ce sont les départements coiffés par les ministres istiqlaliens qui ont fait merveille. Et le mieux est à venir avec un homme politique d'une grande expérience et d'une remarquable clairvoyance qui s'évertue, sans faire de vagues ni de tapage publicitaire, à huiler les mécanismes et optimiser les compétences sectorielles pour aller encore de l'avant. Serein et sûr de lui et de son équipe, Abbas El Fassi, montre une volonté inébranlable à réussir son challenge comme il vient de le réaffirmer, avec force, à maintes reprises.