Un appel inconnu a averti la police judiciaire de Settat de la présence d'un cadavre près de la voie ferrée reliant Settat à Marrakech. Il faisait nuit et la région où le cadavre était enterré n'était pas éclairée. Il a fallu recourir aux phares et anti-brouillards des voitures pour déterrer le cadavre qui était en état de décomposition avancé. Transféré à la morgue pour autopsie, le cadavre correspondait à l'identité d'une personne recherchée par sa famille depuis le 12 novembre dernier. Un procès verbal a été rédigé dans ce sens. Les membres de cette même famille ont été avertis de la découverte et le frère de la victime a reconnu le défunt malgré sa décomposition. La victime travaillait avec une dame dans une agence immobilière à Settat. L'enquête de la police judiciaire a commencé par une information précisant que la victime a été aperçue dans la nuit du 11 novembre sur un boulevard de la ville, dans un état d'ébriété avancé. Il était accompagné d'un autre homme connu des service de la police judiciaire. L'audition du veilleur de nuit a été d'un grand intérêt pour la police. Il a déclaré que dans la nuit du 11 novembre, la victime et un habitant du quartier sont passés lui acheter des cigarettes en détail. Il était une heure du matin. Il avait senti qu'ils ne s'entendaient pas et il a même demandé au compagnon de conduire son ami chez lui parce qu'ils avaient trop bu. Le compagnon était courtier de son état. Il a suffi aux policiers de se rendre près de la gare routière pour l'intercepter. Le fait de prononcer le nom de son ami a suffi pour que le courtier balbutie et commence à trembler. Il a même pleuré. Conduit au commissariat de police, le courtier a tout avoué. Il a dit qu'une quinzaine de jours auparavant, il avait acheté des bières d'une épicerie de la ville et les a bues seul dans un terrain vague près de la route nationale entre Settat et Marrakech. Il est revenu ensuite en ville où il a avalé un bol de Harira vers 19 heures. Sur le chemin du retour, il a rencontré la victime qui était dans un état d'ébriété avancé et il lui a demandé de rentrer chez lui. Mais l'autre a refusé et lui a donné un coup de poing sur la figure. Le courtier a essayé de se maîtriser surtout qu'il venait de purger une peine d'emprisonnement de deux ans pour vol. Les deux amis ont marché et c'est là qu'ils sont allés acheter des cigarettes chez le veilleur de nuit. Mais un quart d'heure après, pris d'une espèce de folie, l'agent immobilier a commencé à crier et à insulter le courtier qui a réussi à le conduire près de la voie ferrée, dans le noir, loin des rondes et des policiers. Le courtier portait un couteau sur lui. Dans le noir, près du douar Lamnasra, le courtier a pris une grosse pierre et l'a jetée sur la figure de son ami. Celui-ci est tombé sur le champ. Le courtier s'est débarrassé du couteau dans une petite forêt et est revenu s'assurer de ses méfaits. Il a constaté que l'agent immobilier respirait encore et tentait de se relever. Il l'a fait tomber une deuxième fois et l'a asphyxié. Il est allé ensuite prendre un café et fumer une cigarette pour revenir sur les lieux s'assurer de la mort de son ami. Il a fouillé dans ses poches et a trouvé un portable et des clés qu'il a pris. Il lui a aussi ôté un blouson. Il a creusé une tombe et l'a enterré. Le lendemain il est parti à Berrechid où il a vendu le portable à 100 DH. VIOL D'UNE MINEURE Un proche parent s'attaque à une fillette de dix ans CH. Z. est une fillette de dix ans. Elle a été transportée à l'hôpital de Nador dans un état grave. Elle a été admise au service de réanimation où elle a passé trois jours. Ensuite, elle a été admise au service de chirurgie pour subir une opération suite à un viol commis sur elle atrocement par un proche parent. L'histoire remonte à plus d'un mois lorsqu'une mère habitant Sidi Slimane a confié sa fille à des membres de sa famille pour travailler chez eux comme bonne. Le mari et la femme ont commencé à torturer la petite en la tapant avec tout ce qui se trouvait près d'eux. La femme la brûlait avec des morceaux de fer chauds. Le mari enfonçait ses cigarettes allumées dans les parties les plus sensibles de son corps. Il l'obligeait même à les fumer. Et lorsque sa femme s'absenta, il viola la fillette, à peine âgée de dix ans. Quand l'affaire a éclaté au grand jour, le mis en cause a pris la fuite. L'enquête est ouverte sur instruction du Procureur général de Nador.