«De nouvelles unités d'intervention rapide de l'armée ont été créées (...) portant le nombre actuel de bataillons d'intervention rapide à 28 et celui de Groupements d'Unités Mobiles d'Intervention (police) à 13 », a affirmé à Ouagadougou, le Premier ministre burkinabè, Rimtalba Jean Emmanuel Ouédraogo, devant l'Assemblée Législative de transition (ALT). Il a ajouté que plus de 14.000 militaires et de milliers de volontaires pour la Défense de la Patrie ont été recrutés, formés et équipés. Emmanuel Ouédraogo s'est félicité aussi de la réinstallation progressive de plus d'un million de personnes déplacées dans près de 700 localités à travers le territoire burkinabè, reconnaissant que son pays, de toute son histoire, n'a jamais été confronté à une crise aussi « profonde » et « massive ». Au Burkina Faso, parmi les deux principaux groupes terroristes qui mènent des attaques meurtrières dans le pays, figurent le Groupe de soutien à l'islam et aux musulmans (GSIM), affilié à Al-Qaïda et le groupe de l'Etat islamique au Sahel (EIS).