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Un business qui marche très fort
Publié dans La Gazette du Maroc le 31 - 07 - 2002

On trouve de plus en plus de boutiques affichant le même prix L'enseigne Yatout, comme une centrale d'achat, mise sur des prix bas
Les clients peuvent facilement faire une comparaison des prix
Mais les grands gagnants restent toujours les enseignes
Depuis quelque temps une nouvelle forme de commerce est
en train de faire une
forte progression à Casablanca et dans les autres villes du Royaume. Des articles divers sont vendus à des prix avantageux. Ils affichent “ tous les articles à partir de 10, 20 ou 30 DH ”. Un prix fixe pour chaque article, des milliers de références et un concept qui marche.
Parmi toutes ces enseignes, celles qui ont le plus de succès sont les magasins Yatout. Il y a d'autres boutiques dont la plupart se passent d'afficher un nom. Leur point commun est la distribution d'articles bon marché. Fondée en 2000, Mardis est une société marocaine qui distribue
des produits importés par les magasins Yatout. L'enseigne Yatout lui appartient, mais les magasins sont la propriété d'investisseurs franchisés par Mardis. A ce jour, 25 magasins sont ouverts et l'objectif est d'en ouvrir 5 autres d'ici la fin de l'année.
Dans son bureau situé dans un immeuble à côté du rond-point d'Europe, le téléphone n'arrête pas de sonner. Saâd Bennis, le directeur de Mardis, propriétaire de l'enseigne Yatout, est sollicité de toutes parts. Tantôt c'est avec un fournisseur asiatique qu'il communique, tantôt c'est à un partenaire espagnol qu'il demande la date d'embarquement de la dernière commande, tantôt c'est pour donner les instructions quant à l'ouverture du prochain magasin franchisé à Khénifra. Ses affaires marchent.
Il y a deux ans, à Tanger, s'ouvrait le premier magasin de la société. Aujourd'hui, il en est à sa vingt-cinquième inauguration. La clé de son succès, cet homme de 40 ans en parle volontiers. “ Notre unique secret est que nous offrons chaque jour,
des nouveautés satisfaisant les besoins de la clientèle et à des
prix abordables”, affirme-t-il. Les nouveautés ne manquent pas. Aujourd'hui, les enseignes Yatout comptent dans leur répertoire
plus de 5.000 références. A titre d'exemple, au moment où on arrivait, un camion était justement en train de livrer de la marchandise venue d'Espagne.
Mais le secret de ce concept est également sous-tendu par un autre fait. En effet, Mardis fonctionne comme une véritable centrale d'achat à l'image des grandes surfaces. Elle dispose désormais d'une bonne capacité de négociation auprès des fournisseurs étrangers qui lui permet de faire bénéficier ses franchisés
des prix les plus bas du marché concernant les produits distribués.
D'ailleurs, plus qu'un avantage offert, les prix bas sont un engagement ferme de la part de Mardis. C'est une stipulation expresse du contrat de franchise que d'offrir les articles au prix les plus bas du marché. Nous avons voulu vérifier l'information concernant quelques articles. Un concurrent de Yatout, sis dans une petite rue parallèle au boulevard Mohammed V, vend un fer à repasser à 30 DH, alors qu'il est affiché à 20 DH chez Yatout.
Affaires familiales
Cependant, Mardis n'a pas toujours fonctionné comme une centrale d'achat, parce qu'il y a encore un an, le nombre de magasins était
limité. Pourtant, cela n'empêchait pas la société de faire des offres intéressantes. “Avant d'avoir notre force de négociation, nous étions adossés à des géants européens gérant des centrales d'achat”, explique Saâd Bennis. A l'origine, il y a la société MFIN appartenant à la famille Bennis qui est en fait le fournisseur de ces centrales d'achat en petits articles de décoration. Parmi lesquelles centrales, il y a l'espagnol Vidal, le français Foire Fouil, le britannique Berman, etc. C'est donc une coopération de près de 15 ans avec certaines d'entre elles qui a permis à Saâd Bennis de monter son affaire aussi rapidement et dans les conditions qui le prédisposaient à la réussite.
Aujourd'hui, Mardis se vante d'avoir le contrat de franchise le moins cher du Maroc. Un entrepreneur ouvre son magasin pour une mise variant entre 200.000 et 400.000 DH, comprenant les droits d'entrée hors les locaux. Une fois le local acquis par le franchisé, il appartient à Mardis de s'occuper des travaux allant de l'aménagement au lancement de l'activité. Outre la garantie offerte sur les prix compétitifs, l'engagement est aussi pris de reprendre tous les produits invendus. En plus, le marketing et la communication pour promouvoir les produits distribués sont du ressort de Mardis. Que ce soit dans la presse, dans l'affichage urbain ou encore à la radio, les frais sont à la charge du franchiseur. Les avantages pour le franchisé sont nombreux suivant cette formule. En effet, le risque d'invendu et les frais de stockage sont à la charge du franchiseur.
Critères décisifs
Toutefois, le choix d'un franchisé n'est pas automatique, explique Saâd Bennis. La qualité de la personne et l'emplacement du magasin sont décisifs pour entrer dans la famille Yatout. Dans la vingtaine de demandes de franchise qui sont sur le bureau de Saâd Bennis, peu seront retenues. En tout cas, la société s'est fixée comme objectif de procéder d'ici la fin de l'année à l'ouverture de cinq nouveaux magasins dans plusieurs régions du Maroc.
Il ne fait aucun doute que cette activité connaît unecroissanceremarquable, après deux ans d'existence et 45 millions d'investissements. Aujourd'hui, le nombre d'emplois directs créés grâce à l'enseigne se monte à plus de 150.
Cette formule consistant à vendre les articles à un prix fixe, mais abordable, est également utilisée par d'autres magasins de la place. Les tailles ne sont pas les mêmes, mais à quelques détails près, il y a une forte ressemblance avec les magasins Yatout. Certains d'entre eux sont spécialisés dans des articles déterminés. Mais, aucun d'entre eux n'est constitué d'une chaîne de magasins, même s'il parvient à afficher des prix relativement bas. Leur secret ne se trouve donc pas dans un pouvoir de négociation par rapport à leur fournisseur. Ils se débrouillent, cependant, à acheter à des prix qui puissent leur assurer une marge commerciale raisonnable en comparaison avec leur prix de vente fixé à l'avance.
C'est le cas d'une boutique se prénommant Mc Namara se trouvant au Maârif et qui est dans la distribution de vêtements pour hommes, femmes et enfants.
Qu'en pense la clientèle ? Un acheteur qui vient de sortir du magasin estime que cette formule présente l'avantage de faire gagner du temps à la clientèle. «Avant d'entrer dans la boutique, nous savons combien coûte tel ou tel article, s'il nous convient nous passons à la caisse, sinon nous pouvons toujours revenir», déclare-t-il. Cette formule offre tous les avantages de l'affichage des prix puisqu'elle permet d'effectuer une comparaison rapide entre les différents prix du marché, pour des articles offrant la même utilité économique. Mais le grand gagnant reste toujours le distributeur, puisque c'est un business qui marche


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