n l'avait déjà pressenti avec le C-Sportlounge : depuis l'arrivée de Jean-Pierre Ploué à la tête du design Citroën, la marque se laisse de plus en plus tenter par un style plus extraverti et moins policé. Et pour le Salon français, c'est sur le thème du coupé sportif que le bureau de style a planché. Le résultat est pour le moins spectaculaire et, disons-le, réussi. Long de 4.74 m, et large de 2 m, la C-Métisse affiche à peine 124 cm de hauteur, offrant ainsi une ligne très basse et élancée. Mieux encore, ce «coupé quatre portes» s'habille d'une robe agressive, qu'on n'avait plus vu depuis longtemps sur une Citroën. Passons sur la face avant, un tantinet surchargée, pour nous arrêter sur son capot interminable, ses volumes sensuels et sur le mécanisme complexe d'ouverture des quatre portières. Ces dernières donnent sur un habitacle tout aussi démonstratif, bourré de technologies embarquées. On retrouve ainsi un volant à commandes centrales fixes (comme sur la C4) regroupant les principales fonctions de confort, les habituelles palettes de passage de vitesses, alors que la console centrale se réserve les boutons de réglages des sièges, des pédaliers, et du volant. Une motorisation hybride Mais le clou du spectacle se trouve plutôt sous le capot. Sacrifiant à la vogue actuelle, la C-Métisse joue la carte de la propreté en s'équipant d'une technologie hybride. Elle associe ainsi le bien connu V6 HDi de 208 ch, à 2 moteurs électriques logés dans les roues arrière, qui apportent une puissance supplémentaire de 20 chevaux et 400 Nm (!) chacun. L'ensemble, accouplé à une boîte automatique 6 rapports, permet à l'engin d'aligner des performances de premier ordre (le 0 à 100 km/h est abattu en 6,2 secondes), tout en se contentant d'une conso moyenne de 6,5 l/ 100 km. Si aucun doute ne plane sur l'avenir de ce concept, il a cependant le mérite de donner quelques indices sur le physique des futures Citroën et d'annoncer les prémices d'une motorisation hybride chez PSA. Et de belle manière.