Le Maroc, dont la stature internationale n'est plus à démontrer, a réussi une fois de plus en 2013, à conforter son image en tant que modèle de promotion des droits humains et de consécration de l'Etat de droits et comme acteur agissant sur la scène internationale, tout secteur confondu. Fort d'une diplomatie active et aguerrie à l'exercice de la prise d'initiative dans les instances internationales, ainsi que de choix soigneusement arrêtés mais irréversiblement mis en œuvre en matière des droits de l'Homme et de consolidation de la démocratie, le Royaume a été élu à plusieurs organisations relevant du système des Nations Unies, mais également d'autres groupements régionaux et internationaux. Ainsi, le Royaume a été élu au sein du Conseil des Droits de l'Homme (CDH), du Comité des Nations Unies contre la Torture, du Conseil de l'Organisation Maritime Internationale (OMI) et du Conseil exécutif de l'Organisation des Nations Unies pour l'Education, la Science et la Culture (UNESCO). Le choix a également été porté sur le Maroc pour siéger à l'Observatoire européen de l'audiovisuel – devenant le premier pays non-européen à intégrer cette instance –, et plus récemment pour abriter la deuxième édition du prestigieux Forum mondial des droits de l'Homme en 2014. Le choix de ces candidatures n'est pas fortuit et s'inscrit dans le cadre des objectifs que le Maroc s'est assignés en matière de coopération multilatérale. De même, il confirme la cohérence claire et l'adéquation parfaite entre les actions menées au niveau interne et celle déployées au niveau international. L'élection du Maroc avec une majorité très confortable le 12 novembre au Conseil des Droits de l'Homme confirme que les réformes constitutionnelles et institutionnelles majeures entreprises par SM le Roi Mohammed VI, et qui s'alignent sur les choix démocratiques internes et l'engagement constant du Royaume en faveur de la promotion et la protection des droits humains, cadrent parfaitement avec l'orientation du Conseil et de l'ensemble de la communauté internationale en la matière. Auparavant, le Comité des Nations Unies contre la torture avait procédé à l'élection de Mme Saadia Belmir, pour un troisième mandat de quatre ans (2013-2017), et qui est devenue ainsi la 4ème personnalité marocaine membre et acteur actif au sein des organes de surveillance des Traités et des procédures spéciales de l'ONU. Cette reconnaissance traduit la confiance de la Communauté internationale dans l'expertise marocaine en matière de promotion et de protection des droits de l'Homme, tout en reflétant le rôle déterminant du Royaume en faveur du renforcement du système international des droits de l'Homme. En outre, l'élection du Royaume, le 13 novembre, au sein du Conseil exécutif de l'UNESCO, constitue une reconnaissance internationale aux efforts consentis par le Maroc en faveur de la promotion de la culture et des valeurs universelles pour la modération, la tolérance, la coexistence pacifique et le dialogue des civilisations et des cultures. Riche de son identité plurielle aux multiples affluents et de son patrimoine culturel séculaire, le Maroc s'est toujours distingué dans son environnement géographique comme un pays d'ouverture et de tolérance, un espace de coexistence et d'interaction entre les cultures et demeure un catalyseur du dialogue des civilisations, tel que confirmé dans la Constitution de Juillet 2011. En outre, le Maroc a été élu, le 29 novembre dernier, au sein du Conseil de l'OMI, avec 119 voix, soit plus que la majorité des deux tiers des Etats votants. Ce plébiscite conforte la position du Royaume en tant que grande nation maritime qui joue un rôle dans la codification et le développement progressif du Droit International Maritime, à travers sa contribution substantielle, dans le cadre des différentes commissions de l'OMI, aux efforts internationaux en faveur de la sécurité et la sûreté des routes maritimes internationales. Il s'agit là aussi d'une reconnaissance de la communauté internationale quant aux grandes réalisations accomplies par le Maroc dans le domaine maritime, à la faveur de plusieurs initiatives lancées par SM le Roi Mohammed VI pour valoriser le littoral en tant que vecteur de développement économique et social. De même, l'Initiative lancée par le Maroc pour la mise en place de l'Organisation des Etats africains riverains de l'Océan Atlantique, afin de renforcer le dialogue inter-régional et la coopération Sud-Sud, et le Centre de Surveillance du Trafic Maritime (VTS) de Tanger pour l'amélioration de la sécurité et l'efficacité du trafic maritime et la protection de l'environnement dans le Détroit de Gibraltar sont autant d'exemples qui forcent le respect de la communauté internationale et consolident la place du Royaume parmi les grandes Nations maritimes. A ces marques de reconnaissance internationale s'est ajoutée plus récemment l'intégration du Maroc en tant que 41ème membre de l'Observatoire européen de l'audiovisuel, devenant ainsi le premier pays non-européen à siéger à cette organisation du Conseil de l'Europe, basée à Strasbourg. Cette adhésion, qui prend ses sources dans le rapprochement avec le Conseil de l'Europe (CdE), permettra au Royaume de transmettre et d'avoir accès à des informations fiables, actualisées et pertinentes dans les différents domaines de l'audiovisuel, nécessaires au suivi des développements qui affectent ce secteur stratégique. L'adhésion du Maroc à l'Observatoire, à travers la Haute autorité de la communication audiovisuelle (HACA), s'inscrit aussi dans la tendance générale et positive des institutions européennes au rapprochement et à la création de liens avec la région méditerranéenne et les secteurs de l'audiovisuel des deux zones, ne peuvent que bénéficier de ce nouveau développement. La dernière consécration des efforts du Maroc au niveau international date de la mi-décembre quand le Royaume s'est vu confier, à Brasilia, l'organisation du Forum mondial des droits de l'Homme en 2014, un choix qui constitue un signe de confiance à l'endroit d'un membre fondateur du Conseil des droits de l'Homme, mais aussi et surtout un acte de reconnaissance pour l'action engagée et réformiste de Rabat en la matière, sous l'impulsion de SM le Roi Mohammed VI. Le Forum s'est positionné, dès son lancement, en haut lieu des défenseurs des droits humains voués à la promotion des réseaux locaux et internationaux de solidarité pour le plein respect des valeurs universelles qui font la conscience même de l'humanité. Il s'est mué au fil du temps en cadre privilégié d'échange et de réflexion sur des solutions solidaires aux crises multiples qui traversent le monde dans une logique de promotion des droits partout dans le monde. Cette reconnaissance internationale confirme, si besoin est, la pertinence et le bien-fondé des choix que le Maroc a pris depuis l'intronisation de SM le Roi, et les orientations mûrement réfléchies et courageusement mises œuvres pour ancrer une culture de droits de l'Homme et consolider l'Etat de droit et des institutions. Il convient donc de se réjouir légitimement que le Royaume ait choisi de s'engager de plain-pied dans une ère nouvelle de valorisation de l'Etre humain, de consécration des principes de la démocratie, et d'ouverture agissante apportant une plus-value incontestable à l'action de la communauté internationale dans nombre de domaines. MAP