Novembre 2013, un mois faste pour la diplomatie marocaine L'élection du Maroc durant le mois de novembre dernier au sein de quatre organes et institutions de l'Organisation des nations unies (ONU) traduit l'ambition du Royaume de s'assurer une présence diplomatique continue et ciblée au sein de l'organisation onusienne, indique-t-on auprès du service de presse du ministère des affaires étrangères et de la coopération. C'est surtout pour travailler en complément de l'inlassable action diplomatique de SM le Roi et mettre en œuvre les orientations royales en la matière en poursuivant une nouvelle politique prospective et préventive que la diplomatie marocaine s'est fixée comme objectif prioritaire de s'assurer cette présence plus accrue et plus active au sein de l'ONU et ses organes, ajoute-t-on de même source. Au cours du mois de novembre 2013, le Maroc a été en effet élu au sein du Conseil des droits de l'homme (CDH), du Comité des Nations Unies contre la torture, du Conseil de l'organisation maritime internationale (OMI) et du Conseil exécutif de l'Organisation des Nations Unies pour l'éducation, la science et la culture (UNESCO). Le choix de ces candidatures n'est pas fortuit. Il s'inscrit dans le cadre des objectifs que le Maroc s'est assignés en matière de coopération multilatérale, notamment dans le cadre de l'ONU. Il confirme, également, la cohérence et l'adéquation parfaite entre les actions menées aussi bien aux niveaux interne et international, explique la même source. Ainsi, l'élection du Maroc au Conseil des droits de l'homme, le 12 novembre dernier, avec une écrasante majorité de l'Assemblée générale de l'ONU, constitue une reconnaissance internationale des réformes constitutionnelles et institutionnelles majeures en cours au Maroc en application de ses options démocratiques. Auparavant, le Comité des Nations Unies contre la torture avait procédé à l'élection de Mme Saadia Belmir, pour un troisième mandant de quatre ans (2013-2017), devenant, ainsi, la 4e personnalité marocaine membre et actrice active au sein des Organes de surveillance des Traités et des procédures spéciales de l'ONU. Ceci traduit évidemment la confiance de la Communauté internationale dans l'expertise marocaine en matière de promotion et de protection des droits de l'Homme de même qu'il reflète le rôle déterminant du Maroc en faveur du renforcement du système international des Droits de l'Homme, de la promotion des droits humains et de la défense des libertés fondamentales dans le monde. Quant à l'élection du Royaume, le 13 novembre au sein du Conseil exécutif de l'UNESCO, elle constitue une reconnaissance internationale des efforts consentis par le Maroc en faveur de la promotion de la culture et des valeurs universelles de tolérance, de coexistence pacifique et de dialogue. Riche de son identité plurielle aux multiples affluents et de son patrimoine culturel séculaire, le Maroc s'est toujours distingué dans son environnement arabe et africain comme étant un pays d'ouverture et de tolérance, un espace de coexistence et d'interaction entre les cultures et un catalyseur du dialogue des civilisations. De par sa situation géographique, le Maroc a toujours constitué un lieu privilégié des échanges culturels et commerciaux entre l'Occident et l'Orient et entre l'Europe et l'Afrique et entretenu des relations fructueuses avec divers peuples et civilisations. Le 29 novembre dernier, le Maroc a été également élu au sein du Conseil de l'OMI, avec 119 voix, soit plus que la majorité des deux tiers des Etats votants membres de l'OMI. Cette élection conforte ainsi le position du Maroc en tant que grande nation maritime qui a son rôle à jouer dans la codification et le développement progressif du Droit international maritime à travers sa contribution substantielle dans le cadre des différentes commissions de l'OMI et aux efforts internationaux en faveur de la sécurité et de la sûreté des routes maritimes internationales. Cette élection est, avant tout, un témoignage fort de la communauté internationale quant à l'importance des grandes réalisations accomplies par le Royaume dans le domaine maritime, qui a lancé plusieurs initiatives pour valoriser le littoral en tant que vecteur de développement économique et social. De même, l'initiative lancée par le Maroc pour la mise en place de l'Organisation des Etats africains riverains de l'Océan Atlantique, afin de renforcer le dialogue interrégional et la coopération Sud-Sud, et le Centre de surveillance du trafic maritime (VTS) de Tanger, destiné à l'amélioration de la sécurité et de l'efficacité du trafic maritime et à la protection de l'environnement dans le détroit de Gibraltar sont autant d'exemples qui suscitent l'appréciation et le respect de la communauté internationale et consolident, ainsi, la place du Royaume parmi les grandes nations maritimes. C'est ainsi que l'on peut affirmer sans se tromper que l'élection du Maroc au sein de ces Organes onusiens constitue une reconnaissance et une marque de confiance exceptionnelle dans les actions crédibles entreprises par le Maroc et sa contribution constructive à la promotion des valeurs de paix, de démocratie et développement humain dans le monde.