Répondant à un compte rendu de l'Association Thafra par rapport à une visite en prison effectuée par des familles des détenus du Hirak, la prison locale de Tanger dément le fait d'avoir « empêché » l'activiste Mohamed Mejjaoui de rencontrer ses proches durant l'Aïd Al Adha. En réponse à ce qui a été relayé à propos de la visite des familles des détenus du Hirak dans la prison locale de Tanger 2, l'administration de la prison a déclaré dimanche que la sœur de Mohamed Mejjaoui « n'avait pas apporté ce qui le prouve légalement ». En conséquence, cette dernière a été empêchée de lui rendre visite « conformément à la loi régissant les établissements pénitentiaires ». À l'occasion de l'Aïd, l'administration a également empêché la visite de l'ancien détenu du Hirak, Anas El Khattabi, au détenu Rabiï Lablaq, car « il n'y a pas de liens de parenté entre eux ». En ce qui concerne la famille du détenu du Hirak de Talarouak (région d'Issaguen) Salah Lachkham, l'administration pénitentiaire a déclaré que « sa mère n'avait été autorisée à lui rendre visite, même si elle n'avait pas sa carte d'identité nationale et ne prévoyait son renouvellement, que pour lui permettre de mener à bien le processus sans enregistrer de réclamation ». Compte tenu de la multiplication du nombre de visites à l'occasion de l'Aïd, la même administration locale a déclaré avoir « redoublé d'efforts jusqu'à ce que cette occasion passe dans les meilleures conditions, compte tenu du caractère exceptionnel de la situation ».