Les autorités néerlandaises ont libéré ce mercredi le kickboxeur marocain, Badr Hari, après trois jours d'enquête par la police concernant l'accusation d'agression présumée contre son ex-femme, selon des sources proches de l'athlète. Agé de 39 ans, Badr Hari avait été arrêté dimanche dernier sous l'accusation d'agression envers son ex-femme, la mère de ses cinq enfants, selon les médias néerlandais. Le porte-parole du procureur d'Amsterdam a indiqué que la décision de lever la détention provisoire de Badr Hari avait été prise par un juge d'instruction du tribunal d'Amsterdam, ce mercredi, sous certaines conditions, selon le quotidien néerlandais Telegraaf. Le même journal a précisé que parmi les conditions imposées par le tribunal à Hari, figurait l'interdiction de se rendre dans la rue où réside son ex-femme, ainsi que l'obligation de se présenter régulièrement aux autorités. Il a aussi été souligné que l'arrestation de l'intéressé dimanche dernier était liée à deux plaintes : la première concernant un incident survenu en septembre dernier, et la seconde concernant l'incident du jour de son arrestation. La police n'a pas divulgué les détails de l'incident, mais a confirmé que Hari avait été détenu pendant que l'enquête se poursuivait. Dans des déclarations à la presse néerlandaise, Badr Hari a évoqué les accusations portées contre lui d'agression envers son ex-femme Daphne. Le kickboxeur marocain a mentionné qu'il regrette ce qui s'est passé. "J'ai déçu les gens que j'aime profondément. Ce qui m'est arrivé, je ne le souhaite à aucun père", a-t-il ajouté. Dans une déclaration à l'émission "Shoney's News", le procureur d'Amsterdam a confirmé que "Badr Hari doit se conformer à l'obligation de fournir un rapport périodique et est interdit d'entrer dans la rue où vit son ex-femme".
