Les cinq syndicats d'enseignements les plus représentatives (FNE, UMT, FDT, UGTM, CDT) ont invité les enseignantes et enseignants à porter des brassards noirs lors de la surveillance des examens, et ce, pour protester contre le gouvernement et le ministère de l'Education nationale et de la Formation professionnelle qui n'ont pas répondu aux revendications générale et conjointe du corps enseignant. Dans un communiqué conjoint rendu public ce vendredi 7 juin, les cinq syndicats ont condamné «la politique de sourde oreille, les menaces et les attaques du gouvernement et du ministère de l'éducation nationale perpétrées à l'encontre des femmes et des hommes du secteur de l'enseignement à travers les prélèvements illégaux sur les salaires des grévistes (...)», les invitant à reprendre les négociations et le dialogue avec les enseignants et à «respecter les engagements des accords conclus en réponse aux dossiers revendicatifs de toutes les catégories du corps enseignant». A cet effet, les cinq syndicats annoncent «leurs attachements aux revendications de l'ensemble des enseignants», exprimant incidemment «leur soutien et leur solidarité avec l'ensemble des catégories du corps enseignant, pour la satisfaction de leurs revendications légitimes». Les FNE, UMT, FDT, UGTM, CDT, appellent pareillement «le gouvernement et le département de Said Amzazi à répondre à l'ensemble des doléances collectives des enseignants, dont celle sur le nouveau système de base». Ils invitent ainsi «l'ensemble des femmes et hommes de l'enseignement dans les différentes régions du Royaume à porter le brassard noir lors de la surveillance des examens et ce à partir du samedi 8 juin» date du début des examens au Maroc.