C'est dans un communiqué syndical paru aujourd'hui, le 7 juin, que les enseignants du pays ont été sollicités pour arborer un brassard noir à leur bras, pendant les journées d'examens régionaux et nationaux. Un brassard en guise de protestation contre le silence du gouvernement d'El Othmani de manière générale, et du ministère de l'Education, plus particulièrement, face aux revendications du personnel éducatif. Ce sont les 5 syndicats de l'Education nationale qui sont à l'origine de cette appel à manifestation et ce, à partir de demain 8 juin, à savoir : la Confédération Démocratique du Travail (CDT), l'Union Marocaine du Travail (UMT), le Syndicat National de l'Enseignement (FDT, fédération démocratique du travail), l'Union Générale des Travailleurs Marocains (UGMT), et la Fédération Nationale de l'Enseignement (FNE). Les syndicats dénoncent des droits bafoués du corps enseignant, et le silence face à leurs revendications. A travers ce communiqué, ils réitèrent leur engagement envers leurs causes, et affirment leur soutien envers toutes les catégories du corps éducatif. Campant sur ses positions, le corps enseigant assurera ses fonctions lors des examens régionaux et nationaux, brassard noir au bras. Parmi leur revendications, celles des enseignants dits de « la cellule 9 » ; des enseignants « victimes des deux systèmes » ; des enseignants contractuels ; ses fonctionnaires ingénieurs des grandes écoles intégrés à la fonction publique échelle 10 ; du retrait de législations dites « rétrogrades » qui nuisent au secteur de l'Education au Maroc et mettent en question sa gratuité, notamment la loi-cadre 17.51 ; et de la restitution « de toutes les retenues illégales sur les salaires des grévistes ».