Le secteur de l'éducation nationale connaîtra, dans les prochains jours, une paralysie. C'est la menace que brandissent les centrales syndicales dans un communiqué parvenu à la rédaction. En effet, les syndicats les plus représentatifs du secteur de l'enseignement (FNE, UMT, CDT, UGMT et FDT) appellent, dans un communiqué conjoint, à une grève nationale de 48h les mardi 14 et mercredi 15 mai. Les grévistes comptent organiser tous les samedis du mois sacré du Ramadan, des marches nocturnes dans plusieurs régions du Maroc. Par ailleurs, des sit-in seront tenus au sein des académies régionales, en maintenant le port du brassard noir au cours des examens certifiants. « Nous voulons que le gouvernement prenne une décision politique pour répondre positivement aux revendications », nous déclare le Secrétaire général national de la Fédération nationale de l'enseignement (FNE), Abderrazak Drissi. Parmi les principales revendications, on retrouve le dossier concernant les « enseignants de la cellule 9 ». Ces enseignants estiment être en droit de bénéficier d'une promotion exceptionnelle leur permettant d'accéder à l'échelle 10. Ils réclament également l'intégration des enseignants contractuels dans le statut de la fonction publique. Pour rappel, le ministre de l'éducation nationale, de la formation professionnelle, de l'enseignement supérieur et de la recherche scientifique, Saïd Amzazi, avait proposé la date du 10 mai pour la reprise du dialogue avec les syndicats de l'enseignement les plus représentatifs et les représentants des enseignants-cadres des Académies régionales de l'éducation et de la formation (AREF).