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Taxation des gains des joueurs de casino : une menace pour l'économie touristique ?
Publié dans Hespress le 06 - 11 - 2024

InGame Factory, entreprise spécialisée en conseil stratégique et innovation pour l'industrie du jeu, met en lumière, dans une étude, les dangers que représente l'imposition d'une taxe directe sur les gains des joueurs pour l'industrie des casinos au Maroc. Une politique fiscale axée sur les opérateurs, accompagnée d'une régulation stricte, semble être la meilleure alternative pour maintenir l'attractivité du pays, protéger les recettes fiscales et assurer la stabilité du secteur.
Le projet de loi de finances pour 2025 envisage d'imposer une taxe directe sur les gains des joueurs de casino (Section VI, Article 70bis). Si cette mesure semble intéressante pour augmenter les recettes fiscales, une étude de InGame Factory met en lumière plusieurs risques économiques. D'après l'analyse, l'impact de cette taxe pourrait en réalité avoir des effets contre-productifs, nuisant à l'attractivité du secteur et aux recettes fiscales de l'État.
Une taxe qui pourrait nuire à l'attractivité du Maroc comme destination de jeu
Les casinos marocains jouent un rôle économique important, en particulier dans le secteur touristique, en attirant des visiteurs internationaux. Ils contribuent aux recettes en devises estimées entre 850 millions et 1 milliard de dirhams par an. Cependant, selon une enquête menée auprès de 112 joueurs internationaux, une majorité d'entre eux (54%) envisage de changer de destination si une taxe sur les gains est instaurée. De plus, 80% des joueurs ont indiqué qu'ils cesseraient de fréquenter les casinos marocains en cas de taxation, ce qui aurait un impact direct sur l'économie nationale, notamment en termes de recettes touristiques et de dynamisme dans les secteurs connexes, tels que l'hôtellerie et la restauration.
Les risques de fuite vers des alternatives non régulées
Le modèle proposé par le gouvernement, consistant à taxer directement les joueurs, pourrait également favoriser l'essor du jeu illégal. L'étude met en évidence un phénomène observé dans d'autres pays, où l'instauration d'une taxation directe des gains a poussé certains joueurs à se tourner vers des plateformes non régulées, échappant ainsi à tout contrôle étatique. Ce changement de comportement pourrait, à terme, augmenter particulièrement les risques de blanchiment d'argent, note l'étude.
Leçons des expériences internationales
L'analyse d'InGame Factory se base sur des exemples internationaux pour mettre en garde contre les effets potentiellement néfastes de la taxation des gains des joueurs. Des pays comme la France et le Royaume-Uni, qui ont opté pour une taxation des opérateurs de jeux plutôt que des joueurs, ont réussi à maintenir l'attractivité de leurs casinos tout en générant des recettes fiscales substantielles. En revanche, des pays tels que le Portugal, l'Italie ou les Pays-Bas, qui ont initialement imposé des taxes sur les gains des joueurs, ont constaté une baisse de fréquentation dans leurs casinos, accompagnée d'une montée du jeu illégal. Ces expériences ont poussé ces nations à revenir sur leur décision et à ajuster leur fiscalité pour préserver l'intégrité de leurs secteurs du jeu.
La taxation des opérateurs : une alternative plus efficace
Face à ces risques, l'étude d'InGame Factory recommande de privilégier une taxation des opérateurs de jeux plutôt que des joueurs. Ce modèle présente plusieurs avantages, notamment la préservation de l'attractivité des casinos marocains et la lutte contre le jeu illégal. En maintenant une fiscalité ciblée sur le produit brut des jeux des opérateurs, le Maroc pourrait garantir ses recettes fiscales sans nuire à la compétitivité du secteur. En outre, l'étude plaide pour le renforcement des mesures de régulation afin de lutter contre le blanchiment d'argent et d'assurer une gestion rigoureuse du secteur, tout en favorisant une politique de jeu responsable.


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