La marche organisée samedi 8 mars dans la capitale française à l'occasion de la Journée internationale des droits des femmes a été marquée par des échauffourées opposant manifestants et forces de l'ordre. Au cœur des tensions, la présence controversée du groupe d'extrême droite Némésis et du collectif pro-Israël Nous Vivrons, dont l'annonce de la participation avait suscité une vive hostilité au sein du cortège féministe. Aux abords du rassemblement, des protestataires ont tenté de barrer l'accès aux membres de ces collectifs, perçus comme cherchant à instrumentaliser la mobilisation. Les forces de l'ordre sont intervenues pour contenir la confrontation, procédant à des dispersions à l'aide de gaz lacrymogène et de charges ponctuelles. Malgré ces heurts, la marche s'est poursuivie, portée par des slogans réaffirmant les revendications féministes. Plusieurs collectifs ont dénoncé une tentative de récupération politique et regretté l'intervention policière, estimant qu'elle avait surtout servi à protéger des éléments provocateurs qu'à garantir le bon déroulement du rassemblement. Aucun bilan précis des interpellations ou des blessés n'avait été communiqué en fin de journée.