Dans les derniers développements du dossier du groupe Al-Khair à Tanger, dont l'enquête est toujours en cours, Hespress a révélé que le juge d'instruction a renvoyé le premier lot des prévenus, ainsi que le dossier principal, devant le tribunal. Pendant ce temps, l'enquête se poursuit avec le deuxième lot, en attendant la décision finale qui tranchera sur l'ensemble de cette affaire complexe. Des sources bien informées ont confirmé à Hespress que cette décision a été prise après trois mois d'investigations intensives, portant sur une affaire qui capte l'attention et suscite un vif intérêt au sein de l'opinion publique nationale. Les séances de jugement des personnes poursuivies dans le cadre de l'affaire du groupe Al-Khair devraient attirer un large public, tant les victimes et leurs familles attendent avec impatience d'en apprendre davantage sur les détails et les secrets entourant cette affaire. Si ces séances sont publiques et accessibles au grand public, elles pourraient devenir un événement marquant pour de nombreux observateurs. La semaine dernière, une conseillère municipale de la ville a été incarcérée à Asilah, portant à 20 le nombre total d'arrestations dans cette affaire, dont la majorité concerne des femmes. Parallèlement, des recherches sont en cours pour retrouver d'autres suspects encore en fuite. Selon des informations précédemment diffusées par Hespress, l'implication d'une deuxième conseillère du conseil municipal de Tanger a été évoquée. Les sources indiquent qu'elle a joué un rôle crucial dans l'escroquerie qui a touché de nombreuses victimes, plongeant encore davantage l'affaire dans le tumulte médiatique. Les interrogations persistent, notamment sur le fait que plusieurs individus recherchés demeurent introuvables, y compris une directrice d'un groupe nommée « Zaynab« . Cette dernière est soupçonnée d'avoir orchestré l'escroquerie de nombreuses victimes, ce qui soulève des inquiétudes quant à la portée et la complexité de cette affaire. Les victimes, séduites par des promesses de gains, continuent d'être soumises à diverses formes d'exploitation. Notamment, une femme, qui dirigeait l'un des groupes, a tenté de convaincre environ 100 victimes de lui confier leur dossier afin qu'elle puisse déposer une plainte en justice pour récupérer les sommes détournées. Cette manœuvre semble destinée à dissuader les victimes de porter plainte contre elle et de la mettre en lumière, comme d'autres suspects impliqués. Les mêmes sources signalent que l'affaire se recoupe en partie avec celle du médecin esthétique connu, le Dr Tazi, récemment condamné pour traite des êtres humains. Il est à noter que les responsables du groupe utilisaient une partie des contributions pour financer des traitements destinés à des patients démunis, laissant ainsi entrevoir une possible exploitation humaine. La décision du juge d'instruction de renvoyer les prévenus devant le tribunal traduit cependant une volonté de justice, en accord avec les aspirations des victimes de cette tragédie.