Les dirigeants algériens continuent d'entretenir la haine contre le Maroc et le peuple marocain. Récemment, deux officiels algériens sont allés jusqu'à accuser le Royaume des maux internes en Algérie. Le nom du Maroc est toujours inséré dans les discours des politiques algériens, qu'il s'agisse d'alerter d'une prétendue menace extérieure ou qu'il s'agisse de l'accuser d'être derrière les échecs de la gouvernance interne. La dernière démonstration de cet échec et cette fuite en avant de l'appareil dirigeant algérien qui n'assume pas sa mauvaise gestion, remonte au 10ème Forum mondial de l'eau qui se tient actuellement du 18 au 25 mai en Indonésie. Alors que le ministre marocain de l'Equipement et de l'Eau, Nizar Baraka, a partagé dans son intervention la vision du Maroc et sa disponibilité à partager son expérience dans la gestion de l'eau alors même que le pays dont l'économie est dépendance du PIB agricole vit 6 années successives de sécheresse, le ministre algérien lui a préféré adresser des accusations au Royaume pour expliquer l'échec de son pays dans la gestion de l'eau. L'Algérie a été précurseur dans l'installation d'usines de dessalement de l'eau, au moment où le Maroc vient tout juste de prendre cette route dans sa stratégie de l'eau lancée par le Roi Mohammed VI, pourtant le gouvernement algérien reste incapable de garantir un approvisionnement récurrent et stable en eau potable à ses habitants. Les Algériens sont habitués des coupures d'eau intempestives, du rationnement de l'eau dans les foyers et la dernière manifestation de ce cuisant échec est l'arrête d'approvisionnement en eau potable pour les 800.000 habitants de la ville d'Oran, la deuxième plus grande ville du pays, et cela pendant 6 jours à partir de ce mardi. Depuis Bali où se tiennent les travaux du Forum mondial de l'Eau, le ministre algérien de l'Hydraulique s'en est pris au Maroc en l'accusant d'assécher des barrages algériens. Taha Derbal a ainsi déclaré sans sourciller que le Maroc « nuisait à l'équilibre environnemental » en l'accusant d' »assécher certains barrages et zones en Algérie ». Dans un autre contexte, le sénateur algérien et leader du parti Front de libération nationale (FLN), Benzaïm Abdelouahab, s'est violemment attaque au peuple marocain en l'accusant de vouloir faire du mal à l'Algérie. « Le Maroc est notre ennemi... et j'ai exigé qu'un visa soit imposé à tous les Marocains et n'importe quel Marocain qui entre en Algérie avec un chapeau marocain ou israélien, afin de prévenir leur mal », a déclaré la sénateur algérien dans des déclarations à la presse. Et d'ajouter « qu'on le veuille ou pas, ils nous sont hostiles. Par conséquent, nous devons ouvrir les yeux... et nous devons être prudents et nous tenir aux côtés de nos dirigeants politiques et militaires pour éviter tout plan agressif du Maroc ». Les déclarations du politicien reflètent la réelle position de l'Etat algérien, et ses agissements contre le Maroc. Ces déclarations ne sont pas une première mais une habitudes de certains politiques algériens, bien qu'elles contrastent avec celles que le président algérien, Abdelmadjid Tebboune a laissé entendre à plusieurs reprises lorsqu'il a été interrogé par des journalistes au sujet du Royaume, en soulignant que son pays n'avait « aucun problème » avec le Maroc, ou encore qu'il n'avait rien contre le peuple marocain.