Le Syndicat National de la Santé a récemment informé que le ministère de la Santé et de la Protection sociale (MSPS) a répondu de manière « positive et rapide » à la correspondance envoyée par la CDT au ministre de tutelle, Khalid Aït Taleb, au chef du gouvernement Aziz Akhannouch, et à la ministre de l'Économie et des Finances, Nadia Fettah. Cette missive comportait des revendications en vue d'améliorer les conditions financières des professionnels de la santé. Dans un communiqué dont Hespress FR a obtenu une copie, le syndicat a expliqué que suite à son initiative, le ministère a réagi promptement. Les responsables ministériels ont pris contact avec le secrétaire général du syndicat pour l'informer que la demande avait été prise en compte. De plus, le programme des journées scolaires prévues les 25, 26 et 27 décembre 2023 a été ajusté pour se concentrer sur les aspects financiers des revendications. Le syndicat a spécifié que les premières réunions de négociation aborderont les parties fixes et variables de la rémunération, la révision du système de promotion et de rémunération des infirmiers et techniciens de santé, ainsi que l'examen d'aptitude professionnelle pour l'année 2023. Ces discussions engloberont également le dossier de retraite des travailleurs des centres hospitaliers universitaires. Il a été confirmé que les négociations incluront également les garanties accordées aux professionnels de santé, mettant en avant que le syndicat défendra toutes les revendications matérielles légitimes de toutes les catégories de professionnels de santé, sans négliger d'autres demandes importantes. Le Syndicat national de la santé avait pressé Khalid Aït Taleb d'accélérer l'amélioration des conditions financières des professionnels de la santé avant d'entamer des discussions sur la mise en œuvre de nouvelles lois. Les revendications comprennent une augmentation générale des salaires d'au moins 3.000 dirhams, une hausse des indemnités, une uniformisation des indemnisations pour tous les risques professionnels, ainsi que l'instauration du 13e et 14e mois pour chaque professionnel de santé. Dans une lettre adressée au ministre de la Santé, le syndicat a également plaidé pour l'accélération et l'unification des conditions de promotion, la suppression de l'examen oral après 4 ans d'ancienneté dans le grade, et la suppression du « quota ». Il a demandé des ajustements dans les salaires et rémunérations, le transfert des travailleurs des centres hospitaliers universitaires (CHU) du fonds « RCAR » au « CMR », la liquidation des arriérés liés à la promotion et aux rémunérations, ainsi qu'une révision radicale de la valeur du reste de la rémunération. Le syndicat a exhorté le ministère de la Santé à répondre de manière urgente à ces demandes légitimes, soulignant que l'absence de réponse pourrait entraîner des manifestations de mécontentement. Il a rappelé qu'agir favorablement à ces demandes serait conforme aux engagements envers les travailleurs du secteur de la santé, tels qu'exprimés dans diverses institutions constitutionnelles et plates-formes.