Le ministre de la Santé, Khalid Aït Taleb, a fait savoir que l'accord de son département, quant à une amélioration des salaires des médecins du secteur public reste à la bonne appréciation du ministère de l'Economie, des Finances et de la Réforme de l'Administration (MEFRA). En réponse à une question écrite du député PJDiste Nabil El Andalousi à la seconde Chambre, Ait Taleb a révélé que les résultats de l'accord ficelés entre son ministère et les syndicats sur le statut des médecins dans le secteur public dépendaient désormais de négociations avec le ministère de l'Economie et des Finances. « le ministère et les syndicats ont fait un inventaire des revendications fondamentales, tout en fixant les priorités et en répondant à chaque demande », a-t-il dit. Selon les données, précédemment obtenues par Hespress, le ministre de la Santé avait proposé aux syndicats d'octroyer une compensation financière aux agents de santé concernés par la lutte contre le coronavirus (Covid-19), variant entre 1000 et 3000 dirhams, selon une répartition à trois degrés. Un communiqué du ministère de la Santé avait indiqué à ce propos que le département en question avait informé les représentants des centrales syndicales, lors de récentes réunions, après la réponse positive du cabinet du chef du gouvernement et du MEFRA, que cette revendication logique et légitime avait, enfin, été satisfaite. Le responsable gouvernemental a en outre accédé aux demandes des médecins du secteur public, ceux principalement concernés par la révision du statut des médecins, pharmaciens et chirurgiens-dentistes, en plus de revoir le système actuel de rémunération. Une hausse est prévue dans ce sens où le salaire mensuel net supérieur sera aligné sur celui d'un professeur-chercheur à ses débuts. D'autre part, le ministère de la Santé a approuvé la demande des médecins à savoir l'ajout de deux échelles, et une augmentation de la rémunération de la spécialisation, soulignant que les médecins du secteur public devraient se spécialiser après six ans de pratique. La réponse au conseiller impliquait également la satisfaction de nombre de revendications des centrales syndicales, y compris l'augmentation des indemnités de déplacement, en référence à l'indemnisation du travail dans les zones reculées, enclavées ou difficiles d'accès. A cet égard, le ministre de la Santé reconnaissant la légitimité des revendications du syndicat, a déclaré prendre en considération la protection contre les risques professionnels et les accidents du travail, avec la promulgation prochaine d'une loi sur la protection et la sécurité sanitaire contre les risques professionnels, ainsi que la révision du contrat d'assurance en cas d'accident du travail. En réponse à la grogne des syndicats qui appellent à la protection des hôpitaux, la réponse du ministre de la Santé a été on ne peut plus « formelle » à savoir que le secteur gouvernemental concerné est déterminé à assurer la sécurité publique au sein des établissements de santé, soulignant que le ministère prend en compte l'amélioration des conditions de travail et la motivation des professionnels.