Voici les principaux chiffres contenus dans l'intervention de la ministre de l'Economie et des Finances, Nadia Fettah Alaoui, qui présentait, lundi à Rabat, les grandes lignes du Projet de loi de Finances (PLF) 2022 lors d'une séance conjointe des deux Chambres du Parlement : – Le PLF au titre de l'exercice 2022 table sur une croissance économique de 3,2%, compte tenu du rétablissement de l'économie mondiale notamment dans la zone euro et sur la base des hypothèses d'une récolte céréalière de 80 millions de quintaux (Mqx) et d'un prix moyen du gaz butane de 450 dollars/tonne. – Les ressources fiscales devront augmenter de 27 milliards de dirhams (MMDH) et les financements innovants devront générer 12 MMDH alors que les recettes de privatisation devront mobiliser 8 MMDH dans le budget de l'Etat. – Le PLF table sur un déficit budgétaire de 5,9%, contre 6,2% au titre de le loi de finances 2021. – Création de 250.000 postes d'emploi directs en deux ans à compter de 2022. Un budget de 2,25 MMDH est prévu par le PLF. – Le PLF vise à insuffler une nouvelle dynamique au programme Intelaka, à travers notamment le lancement du programme « Al Forssa » qui ambitionne d'accorder 50.000 prêts en 2022 avec une enveloppe globale estimée à 1,25 MMDH. – Le PLF propose de revoir à la baisse l'impôt sur les sociétés (IS) à 27% au lieu de 28% pour les entreprises industrielles dont les bénéfices sont inférieurs à 100 millions de dirhams (MDH). Le taux de cotisation minimale devra passer de 0,5% à 0,45%. – Le PLF prévoit 9 MMDH de crédits supplémentaires pour les secteurs de la santé et l'éducation, dont 5 MMDH seront alloués à la mise à niveau des hôpitaux et les centres de formation des enseignants et les établissements universitaires en priorité. – Le PLF prévoit allouer un budget annuel de 500 MDH aux associations œuvrant dans le domaine du handicap à partir de 2022 et un montant de 250 MDH sera alloué en 2022 pour accompagner les crèches.