L'ancienne ministre espagnole des Affaires Etrangères, Arancha Laya Gonzalez, continue de se noyer dans les mensonges au moment où de nouveaux éléments dans l'affaire Ghali ont été révélés et sont contradictoires avec ce qu'elle a avancé. Dans le dossier de l'entrée secrète et illégale du chef séparatiste Brahim Ghali en Espagne, l'ancienne cheffe de la diplomatie a été entendue et inculpée par la justice espagnole pour déterminer le donneur d'ordre. L'affaire qui a provoqué une crise majeure entre Rabat et Madrid et qui lui a coûté sa place au sein du gouvernement de Pedro Sanchez, continue sur le pénal malgré l'archivage suspect des plaintes visant Brahim Ghali et dont l'une date de 2008 par le juge Santiago Pedraz. Une fausse identité fabriquée par l'Algérie Mohamed Benbattouche, n'est pas seulement un nom d'emprunt que Ghali a utilisé pour s'inscrire à l'hôpital de Logroño à cause de sa « célébrité », comme certaines parties, dont la Mme Laya, avaient avancé, c'est aussi le nom qui figure sur le faux passeport diplomatique que l'Etat algérien a fabriqué pour le faire entrer illégalement en Espagne alors qu'il est accusé de « crimes contre l'humanité », rien que ça. Ghali a utilisé les informations contenues dans ce faux passeport pour remplir les fiches de l'hôpital lors de son arrivée et c'est le seul document qu'il a utilisé pendant tout son séjour en Espagne. Et les éléments indiquent que ce faux passeport que l'Algérie a créé, lui a été remis le même jour de son arrivée en Espagne, selon les informations du site d'informations ABC, qui indique que le passeport diplomatique algérien concernait un ambassadeur « à la retraite ». « Autrement dit, cela a été fait alors que le gouvernement Sánchez et le régime algérien avaient tout préparé pour cette entrée furtive du leader sahraoui », ajoute le média. L'ancienne ministre avait affirmé que l'opération s'est déroulée en 2 jours. Un lit d'hôpital était déjà réservé pour Brahim Ghali à Logroño, et tout à été fait pour garder le secret. Son fils aussi est entré illégalement Brahim Ghali n'était pas le seul à entrer illégalement en Espagne, bafouant toutes les normes européennes, il était accompagné également de son fils, Luali Brahim Sid El Mustapha (40 ans), qui s'est vu délivrer une carte de séjour de la part du ministère espagnol de l'Intérieur 5 jours après son entrée, soit le 23 avril. L'ancienne ministre, devant le juge Rafael Lasala, a insisté pour dire qu'elle n'était pas au courant de l'existence de ce faux passeport algérien, qu'elle l'avait appris par les médias. Pourtant c'est bien elle, qui avait soutenu quelques mois auparavant la totale légalité de l'entrée de l'accusé en Espagne. En juillet, le général de la base aérienne de Saragosse général José Luis Ortiz-Cañavate avait indiqué au juge Lasala que Brahim Ghali et toutes les personnes présentes dans l'avion algérien n'avait pas de contrôle douanier sous ordre du cabinet de Laya. Il avait ajouté que les informations qui lui ont été transmises parlaient d'un patient muni d'un passeport diplomatique algérien et accompagné d'une autre personne. Aussi faut-il noter que malgré les informations de la presse qui a rapidement mis le doigt sur l'illégalité de l'entrée de Brahim Ghali en Espagne, ce dernier est ressorti du pays de la même façon, toujours sans présenter de passeport ou aucun autre document et sans passer le contrôle douanier.