Sous le thème « Cinéma service en ligne : Fiscalisation au niveau mondial des géants du streaming : Un potentiel gigantesque pour la filière cinéma au Maroc« , CinéAtlas Holding lance le débat sur l'impact de la vague mondiale de fiscalisation des « Sillicon Six« (GAFAM+Neftlix) lors d'une conférence de presse prévue le 30 juin prochain. Dans un communiqué, CinéAtlas rappelle qu'au 31 mai dernier, la fondation britannique Fair Tax estimait que ces six sociétés (GAFAM+Netflix), et sur la décennie 2011-2020, avaient échappé à 149 milliards de dollars d'impôts sur l'ensemble des pays où elles génèrent du chiffre d'affaires. Concernant les opérateurs de SVOD (Streaming vidéo on demand), Netflix et plus récemment Amazon Prime, la même source soulève que de nombreux pays leur ont imposé très récemment de déclarer localement leurs revenus tandis que d'autres pays prennent actuellement des mesures pour régulariser également la situation fiscale de ces deux sociétés. Ces récentes mesures ont eu un triple impact considérable, estime CinéAtlas Holding, notamment un impact sur le financement de la production de films, un impact sur l'émergence de nouveaux acteurs du secteur (l(iniquité fiscale est la première cause de concurrence déloyale) et enfin un impact sur les recettes fiscales des pays ayant réagi (TVA, IS). Pour la région MENA, la même source estime qu'elle représente un potentiel de croissance considérable pour ces opérateurs californiens de SVOD, qui ne s'acquittent pour l'heure d'aucun impôt dans cette zone. S'agissant du Maroc plus précisément, CinéAtlas tire la sonnette d'alarme et souligne que sans réaction des autorités, c'est au moins 1,2 milliard de dirhams qui échapperont en 2025 à l'impôt et à l'investissement locaux.