Le gouvernement Sanchez, en consentant à accueillir en Espagne, le chef des séparatistes Brahim Ghali, sous un faux nom (Mohamed Benbatouche pour le laisser incognito et ne pas le nommer) qui plus est, sous couverture d'une citoyenneté algérienne et en connaissance de cause, s'est mis dans une perplexité occasionnée par un sentiment d'irrésolution, combiné à un sentiment d'incertitude, bref, dans l'embarras le plus absolu vis-à-vis de ses administrés. Revers de la médaille cela s'apparente à du grand banditisme d'Etat. A tel point qu'une fois la nouvelle sue, c'est un sentiment de gêne qui a prévalu tant et si bien qu'il a fait sortir le gouvernement Sanchez de son silence dans la soirée d'hier, jeudi 22 avril 2021. Le quotidien espagnol Lavanguardia, rapporte que des sources au ministère des affaires Etrangères d'Arancha Gonzalez Laya ont confirmé, avoir que le gouvernement espagnol accepté une demande algérienne de transfert de Brahim Ghali vers un hôpital de Logroño, au Pays Basque, prétextant "des raisons humanitaires" et que pour justifier son transfert cela a été négocié avec l'Algérie. Ce malade si gênant et moribond de surcroit est une véritable patate chaude que l'on se jette entre Madrid et à Alger. Le journal La Rioja a souligné, pour sa part, que Ghali se trouve aux soins intensifs de l'hôpital de San Pedro de Logroño, où il est arrivé dimanche dernier dans une ambulance de Saragosse, sous le nom de Mohamed Benbatouche. Alors que quelques heures plus tôt, le conseiller de la présidence de la RASD, Bachir Mustafa Sayed, avait nié que Ghali avait quitté l'Algérie, où il se remettait d'une infection au coronavirus Covid-19 sans en préciser un quelconque variant sud-africain. Sauf, que le bonhomme aurait omis de mentionner que l'Algérie était si immense que ses frontières charriaient les sommets des Pyrénées dans le Pays Basque. Sacrée géographie ! En réalité, Brahim Ghali qui souffre également d'un cancer (appareil digestif) à un stade avancé et qui serait même en phase finale, aurait chopé l'infection du coronavirus (Covid-19) dans le QG du polisario, à Rabouni (camps de Tindouf). Brahim Ghali alias l'Algérien Mohamed Benbatouche (passeport diplomatique), a embarqué à bord d'un vol médicalisé (EVASAM) et d'une bulle Covid, au frais du contribuable algérien comme voulu par le président Tebboune. L'avion s'est envolé de l'aéroport militaire de Boufarik, dimanche dernier en fin d'après-midi, et a atterri à Saragosse, deux heures plus tard. L'illustre inconnu était accompagné d'un staff médical algérien. Mathématiquement, c'est également une équation à deux inconnues que l'Algérie et l'Espagne se doivent de résoudre. Car même si Ghali euh pardon ! Benbatouche se défait de l'emprise amoureuse de Dame Covid, il devrait en toute logique, raison d'Etat en Espagne ou pas, tomber dans les bras de la Justice espagnole et en découdre avec elle pour de menus crimes. Faut-il rappeler, que le chef du polisario est poursuivi depuis 2016 par la plus haute juridiction en Espagne, pour : Crimes génocidaires, assassinats, détentions illégales, terrorisme, torture et disparitions forcées en plus de petits méfaits dont le bonhomme est coutumier comme le viol et autre séquestration. Cela la fout mal, et pour l'Espagne et l'Algérie qui de connivences viennent assurément et à responsabilité égale, de partager un véritable crime d'Etat. Le gouvernement algérien a falsifié l'identité d'un hors-la-loi, l'Espagne en connaissance de cause l'a accueilli en occultant tous les crimes qu'il a commis prétextant « des raisons humanitaires ». Mais peut-on vraiment un geste humanitaire pour des faits, comme le génocide, l'assassinat, l'emprisonnement, le terrorisme, les disparitions forcées, le viol, la séquestration... Si oui c'est de la complicité manifeste et si le régime algérien est connu pour ces largesses, ce n'est pourtant pas le cas de l'Espagne que le gouvernement Sanchez soudainement, essaye d'empêtrer dans cette voie peu recommandable.