Le penseur et islamologue suisse Tariq Ramadan inculpé en France pour des viols sur 5 femmes a porté plainte contre l'une de ses accusatrices. Une fois de plus, Tariq Ramadan a porté plainte contre l'une de ses accusatrices en affirmant qu'elle a produit de fausses preuves, ont indiqué ses avocats à l'Afp. Il avait déposé deux plaintes déjà vendredi pour « faux et usage de faux » et « tentative d'escroquerie au jugement » contre celle qui se prénomme « Christelle » dans les médias, sa principale accusatrice. Selon la défense du suisse, Christelle aurait menti sur l'origine et la date d'une photo qu'elle a utilisé dans son dossier pour attester des violences qu'elles a subies le jour de son viol, commis le 9 octobre 2009 à Lyon (est). « Il faut que les preuves matérielles à décharge pour Tariq Ramadan puissent être prises en compte », a estimé l'équipe d'avocat de Tariq Ramadan. Dans sa deuxième plainte, l'islamologue accuse Christelle d'avoir retouché les captures d'écran d'une conversation Skype qu'elle aurait eue avec lui. De son côté, la défense de Christelle a balayé ces accusations qui visent également Henda Ayari, la première plaignante. « Il faut intimider les victimes par des plaintes aussi systématiques qu'infondées. Et tenter de parler d'autre chose que des preuves accablantes qui valent à Tariq Ramadan pas moins de 5 mises en examen pour viols », a déclaré Me Eric Morain, l'avocat de Christelle.