Le roi Mohammed VI a annoncé en mars dernier la candidature conjointe du Maroc avec l'Espagne et le Portugal pour abriter la Coupe du monde 2030. Après six candidatures vaines, est-ce la bonne? Eléments de réponse avec Reda Mouhsine, ex-rédacteur en chef de H24Info et Hamza Hachlaf, journaliste sportif, invités de « Paroles d'Experts » de Faïçal Tadlaoui. Après les tentatives vaines de 1994, 1998, 2006, 2010 et 2026 perdues respectivement face aux Etats-Unis, la France, l'Allemagne, l'Afrique du Sud et de nouveau les Etats-Unis, en trio avec le Canada et le Mexique, le Maroc candidate avec l'Espagne et le Portugal à l'organisation de la Coupe du monde de la FIFA 2030. La sixième sera-t-elle la bonne? Pour les deux intervenants, Reda Mouhsine, ex-rédacteur en chef de H24Info et Hamza Hachlaf, journaliste sportif, le Maroc est plutôt bien parti dans ce sens. « Le Maroc a plusieurs atouts d'un point de vue logistique vu que la candidature est partagée avec l'Espagne et le Portugal, soit la proximité géographique et la réduction de l'impact environnemental. Contrairement aux Etats-Unis, Mexique et Canada, prochains organisateurs, qui accusent de grandes distances entre eux », explique Reda Mouhsine. Autre atout mentionné par Hamza Hachlaf: l'expérience du Maroc dans l'organisation de trois Coupes du monde des clubs, soit le seul pays africain aujourd'hui à cumuler autant d'expertise. Sans compter l'image très positive et attractive du Maroc depuis l'exploit en demi-finale de son équipe nationale à la dernière Coupe du monde au Qatar. Pour les votes, on peut compter sur le soutien de l'Afrique et du monde arabe, affirme Hamza Hachlaf. La CAF a approuvé à l'unanimité la candidature du royaume du Maroc pour organiser la 24e édition de la Coupe du monde en 2030 aux côtés de l'Espagne et du Portugal. Alors qu'il refusait l'idée en 2018, Aleksander Ceferin, président de l'UEFA (Union des associations européennes de football) a cette fois également apporté tout son soutien à cette « bonne » candidature maroco-ibérique. Côté infrastructures sportives, les deux experts s'accordent à dire que le Portugal et l'Espagne devancent le Maroc. On ne sait pas encore avec quels stades le Maroc va se présenter. Beaucoup imaginent qu'il ne recevra que « les petits matchs », ou « peut-être la petite finale en lot de consolation », suppose Reda Mouhsine. Au-delà du nombre de sièges, ce sont les normes des infrastructures, d'hygiène, de vente de billets, de transports, etc. qu'il faudra actualiser. Si le Maroc, candidat favori, obtient l'organisation de la CAN 2025, cet événement lui permettra de se tester en vue de la Coupe du monde 2030.
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