Le Dr. Tazi et sa femme, accusés tous les deux d'escroquerie et de constitution d'une bande criminelle, resteront en détention, malgré les multiples demandes de leur défense. Le juge d'instruction près la Cour d'appel de Casablanca a rejeté, tard dans la soirée du jeudi 21 avril, la demande de mise en liberté provisoire du Dr. El Hassane Tazi et de son épouse, indique à H24 Info une source judiciaire. Début de ce mois d'avril, le juge d'instruction près la Cour d'appel de Casablanca avait ordonné le placement en détention de cinq responsables et employés de la clinique de chirurgie plastique d'El Hassane Tazi à la prison d'Oukacha. Le parquet a décidé de les poursuivre pour «traite d'être humains», estimant qu'ils profitaient des vulnérabilités d'un certain nombre de personnes pour commettre des actes tombant sous le coup de la loi. Selon la DGSN, ces derniers gonflaient frauduleusement les factures afin de soutirer d'importantes sommes d'argent aux donateurs et autres mécènes qui prenaient à leur charge les frais des opérations et des soins prodigués à des patients démunis. Justice: docteur Tazi sera confronté à ses victimes le 27 avril prochain Parmi les présumées victimes d'escroquerie, il y aurait la fille d'un haut responsable de l'actuel gouvernement, mais aussi le directeur général d'une chaîne de grande distribution, un cadre de Bank Al Maghrib et l'un des plus célèbres traiteurs au Maroc. Lors de ses auditions, le célèbre chirurgien plasticien a assuré ne pas être au courant des escroqueries montées dans sa propre clinique à Casablanca. Celui qui se faisait appeler le «médecin des pauvres» comparaîtra à nouveau devant le juge d'instruction pour une confrontation avec certaines de ses victimes, le 27 avril courant.