Le journal Al-Omk a appris de sources bien informées que le juge d'instruction de la cour d'appel de Casablanca a fixé au 27 avril la date d'audition des plaignants dans le dossier du célèbre chirurgien plasticien, Hassan Tazi . Selon les mêmes sources, aucun plaignant n'a porté plainte contre le Dr Hassan Tazi jusqu'à aujourd'hui, alors que la même source s'attendait à ce qu'une organisation de défense des droits humains se constitue partie civile dans le dossier. Dans le même contexte, des sources bien informées ont déclaré à Al-Omk que le Dr Tazi vit dans un bon état physique et psychologique à l'intérieur des murs de la prison locale de Casablanca, où il a passé dix-huit jours depuis le jour de son arrestation. Rappelons que la Brigade nationale de la police judiciaire a déféré, samedi devant le parquet compétent près la Cour d'appel de Casablanca, 8 individus, dont une femme et le propriétaire d'une clinique privée, pour leur implication présumée dans une affaire d'escroquerie et de faux et usage de faux en lien avec des factures de soins médicaux. Dans un communiqué, la Direction générale de la sûreté nationale (DGSN) indique que l'enquête a révélé l'implication des mis en cause dans la constitution d'une bande criminelle visant à collecter des sommes d'argent auprès de bienfaiteurs sous couvert de s'acquitter des frais d'hospitalisation de patients démunis, soignés dans la clinique où exercent la majorité des suspects qui gonflaient frauduleusement les factures afin de soutirer d'importantes sommes d'argent. Les recherches et investigations intensives menées par les services de la Sûreté nationale ont permis l'interpellation de la principale prévenue, qui nouait contact avec les supposés patients et les prenaient en photos sous prétexte de leur venir en aide, avant de se servir de ces photos pour amasser d'importants dons, justifiés moyennant des factures falsifiées et de faux rapports et bilans médicaux, en complicité avec ses acolytes, ajoute la même source. Les 8 suspects ont été soumis à l'enquête judiciaire menée sous la supervision du parquet compétent avant d'être présentés devant la justice, poursuit le communiqué, précisant qu'il a été décidé de poursuivre cinq d'entre eux en détention et les autres en état de liberté. :