Le cadre d'orientation pour la mise en œuvre de l'exercice des compétences des régions a été signé, vendredi à Agadir, entre des membres du gouvernement et les 12 présidents des conseils régionaux du Royaume. La signature de ce Cadre d'orientation a eu lieu lors de la séance d'ouverture des premières assises nationales de la régionalisation avancée, organisées par le ministère de l'Intérieur et l'Association des Régions du Maroc (ARM), sous le Haut Patronage de SM le Roi Mohammed VI. Le cadre d'orientation pour la mise en œuvre de l'exercice des compétences des régions est "un cadre de référence", fruit “d'une méthodologie participative”, a relevé Mohand Laenser, président de l'ARM, lors de la séance d'ouverture. Il a, en outre, fait observer que l'ARM érige en priorité la dimension relative à la mise en œuvre des compétences de la région dans le cadre d'une approche qui fait de la définition précise des compétences un prélude à la phase de la mise en œuvre. Laenser a mis l'accent, à cet égard, sur une étude réalisée dans le cadre d'un partenariat avec la Direction générale des collectivités locales, visant à définir chaque compétence dans le cadre d'une approche participative et des consultations élargies entre les régions et les départements ministériels concernés, le but étant de s'accorder sur une lecture unifiée de ces compétences. Il a, de même, souligné que l'action visant à définir les compétences de la région renseignent sur l'importance de l'adoption d'une approche holistique en vertu de laquelle l'Etat et la région assument leur responsabilité entière en vue de réaliser les objectifs de la mise en oeuvre effective de ces compétences. La séance d'ouverture des Premières Assises nationales de la régionalisation avancée, qui s'est déroulée notamment en présence du Chef du gouvernement, Saâd Dine El Otmani, a été marquée par un Message Royal, dont lecture a été donnée par le ministre de l'Intérieur, Abdelouafi Laftit. Une série de sujets seront passés au crible lors de ce conclave, dont le développement régional intégré entre les impératifs de la réduction des disparités territoriales, les enjeux de la compétitivité et l'attraction de l'investissement, la gouvernance financière et les problématiques de financement des régions entre enjeux et perspectives, la déconcentration et la contractualisation, en s'arrêtant notamment sur les piliers d'une bonne gouvernance de l'action publique territoriale.