Les ministres du travail du G20 se sont engagés, mercredi 24 juin, à lutter contre la discrimination des femmes sur le marché du travail, à la fois en matière d'emplois et d'inégalités de salaires par rapport aux hommes. Dans une déclaration commune publiée à l'issue d'une réunion à Catane, en Sicile, les ministres ont plaidé pour "plus d'emplois pour les femmes, de meilleure qualité et rémunérés au même niveau que les hommes". Cette déclaration "va au-delà de l'objectif de réduction de 25% de l'écart entre le taux d'activité" des femmes et des hommes d'ici 2025 fixé en 2014 par les dirigeants des pays du G20 lors d'un sommet à Brisbane, en Australie, ont-ils précisé, assurant que le nouvel engagement du G20 consiste à "promouvoir l'emploi des femmes, en accordant une attention particulière à la qualité des emplois, à la rémunération et à la lutte contre les écarts de salaires". "Les femmes ont souffert plus que les hommes des conséquences de la pandémie, car elles occupent plus fréquemment des emplois précaires ou temporaires", a souligné devant la presse le ministre italien du travail, Andrea Orlando, dont le pays préside le G20. "Elles ont souffert non seulement en termes de chômage plus élevé, mais aussi parce qu'elles sont surreprésentées parmi les travailleurs en première ligne dans la lutte contre la pandémie et donc plus exposées au risque de contagion", a-t-il ajouté.
* Marché du travail: Faible participation des femmes (HCP)