Les réactions face à la politique migratoire de Trump ne cessent de s'accroitre. A quelques heures de la signature du décret promulgué par le président américain, les ténors de la Silicon Valley, Facebook et Google, ont tenu à réagir. Sur son compte officiel Facebook, Mark Zuckerberg a publié un poste très personnel qui indique que sa femme, Priscilla Chan, est une fille de réfugiés. Ecrit en anglais, son post comporte le message suivant: " Mes arrière-grands-parents sont venus d'Allemagne, d'Autriche et de Pologne. Les parents de Priscilla étaient des réfugiés de Chine et du Vietnam. Les Etats-Unis sont une nation d'immigrants, et nous devrions en être fiers. Comme beaucoup d'entre vous, je suis préoccupé par l'impact des récentes ordonnances signées par le président Trump". Pour le fondateur de facebook, étendre l'application de la loi au-delà des personnes qui sont de véritables menaces rendrait " tous les Américains moins en sécurité en détournant des ressources, alors que des millions de personnes sans papiers qui ne représentent pas une menace vivront dans la peur de l'expulsion". Quant à Google, son PDG Sundar Pichai rappelle que ses employés proviennent de différentes nationalités. Elle serait donc directement affectée par ce nouveau décret, affirme-t-il. Dans un mémo, Sundar Pichai précise que dès la signature du décret, il a vite entré en vigueur. Plusieurs de nos employés ont pu regagner les Etats-Unis rapidement mais tout le monde n'est pas parvenu à revenir à temps, dit-il. La firme du Moutain View craint également que ce durcissement de la politique d'immigration puisse « imposer des restrictions aux Googlers (les employés de Google, et leurs familles), en plus d'empêcher de grands talents de venir aux Etats-Unis », souligne un porte-parole de la firme.