L'audience très attendue des puissants GAFA au Capitol Hill se tiendra ce mercredi après avoir été reportée en raison des funérailles de John Lewis. A l‘instar de Sundar Pichai (Alphabet, maison mère de Google), Tim Cook (Apple), Mark Zuckerberg (Facebook), Jeff Bezos (Amazon) a fourbi ses armes en prévision des questions des élus américains. Selon des extraits de son discours consulté par Politico, Bezos compte défendre le bilan et les accomplissements de son groupe. «Le monde a tout autant besoin de petites que de grandes entreprises», lit-on dans son discours d'ouverture... Jeff Bezos : « Big is Good » En préparation de sa toute première audience devant le sous-comité « concurrence » de la commission des affaires judiciaires de la chambre des représentants, le patron d'Amazon, envoie un message à ses homologues GAFA (Google, Amazon, Facebook, Apple), qui vont eux aussi être interrogés par les élus ce mercredi. Selon des extraits du discours de Bezos consulté par POLITICO, «Il y a des choses que les petites entreprises ne peuvent tout simplement pas faire. Peu importe le niveau de votre performance en tant qu'entrepreneur. Vous n'allez quand même pas construire un Boeing 787 entièrement en fibre dans votre garage », écrit-il dans son témoignage prévu au Capitol Hill. L'homme qui a fondé le géant de l'e-commerce dans le garage de ses parents en 1995, compte défendre les bilans et les accomplissements de son groupe, et son rôle en termes de création d'emplois. En plus de faire valoir qu'il n'est en fait qu'un modeste acteur dans un marché mondial concurrentiel de la distribution évalué à $25 trillions, réfutant ainsi les allégations selon lesquelles Amazon domine les marchés américains, relève Politico. Kodak – De la photographie à la pharmacie Eastman Kodak a obtenu un prêt gouvernemental de $765 millions en vertu du « Defense production Act », le premier du genre. Le but: contribuer à accélérer la production nationale de médicaments utilisés dans le traitement d'une série de pathologies, et réduire la dépendance des Etats-Unis aux fournisseurs étrangers, rapporte The Wall Street Journal. L'ex-fleuron de la photographie mondiale va donc se lancer dans la production d'ingrédients pour des médicaments génériques dont l'antipaludique hydroxychloroquine. Le prêt, accordé par l'agence DFC doit être remboursé sur 25 ans, a déclaré le patron Jim Continenza, ajoutant que le groupe qui jouit d'une expérience de plus de 100 ans dans les procédés chimiques avancés dispose également d'une infrastructure lui permettant «de se mettre immédiatement au travail ». Kodak qui comptait à son apogée 145,000 salariés dans le monde, prévoit la création de 300 empois à Rochester et 50 au Minnesota, note le WSJ. La guerre des masques continue Alors que le virus continue de frapper cruellement les Etats-Unis, la question du masque continue à faire débat. Il en est question sur le site du New-York Times qui a souligné que les grands magasins ont récemment imposé le port du masque à leur clientèle tout en adoptant une approche de laisser-faire. Ainsi, Walmart Walgreens et Lowes n'interdisent point l'accès aux clients qui refusent de porter un masque. «Pour ne pas mettre la sécurité des employés en danger en se confrontant avec les clients qui refusent le port du masque», signale Lowes. Ce qui rend ces règles inoffensives et inutiles, permettant ainsi la propagation du virus tout en mettant les employés de ces établissements en première ligne d'une guerre culturelle et politique autour du masque, souligne le NYT. D'ailleurs plusieurs vidéos circulent dans les média sociaux affichant des altercations musclées impliquant des clients à propos des masques. Ce qui a incité des enseignes comme Macy's de renforcer leurs équipes de sécurité. «Une règle qui n'est pas appliquée, n'est pas une règle», lança Stuart M. Appelbaum, le président du syndicat représentant les salariés de Macy's et Bloomingdales. La riposte de Donald Trump Jr. au blocage de son compte Twitter Donald Trump Jr. Twitter a bloqué mardi plusieurs comptes de personnalités publiques très suivies suite au partage d'une vidéo polémique, informe The Washington Post. Laquelle vidéo a été retirée de la plate-forme pour avoir violé sa politique contre la diffusion de fausses informations liées à la pandémie du coronavirus. Parmi ces comptes ceux de Donald Trump Jr., Kelli Ward, président du GOP -Arizona et l'avocat de l'ancien conseiller à la sécurité nationale Michael Flynn, Sidney Powell. Le compte de Trump Jr. a été bloqué pendant 12 heures, a signalé la plateforme. Plusieurs tweets d'autres utilisateurs ayant partagé la vidéo ont été supprimés par la plateforme le mardi matin dont deux retweetés par le président Trump. Selon le WP, Trump Jr. a réagi à ces mesures sur Fox News mardi soir, critiquant Twitter pour avoir «censuré» ses propos. Le fils du président explique qu'il donnait simplement aux gens la chance de considérer un post qui conteste les propos du moment qui suggèrent que les masques et les mesures de confinement ne sont pas nécessaires pour ralentir la propagation du coronavirus, et fait la promotion de l'hydroxychloroquine comme remède contre covid19, a-t-il déclaré à Tucker Carlson de la chaîne américaine. Andrea Bocelli s'est dit `humilié et offensé ‘ par le confinement Andrea Bocelli La star de l'opéra Andrea Bocelli, qui a survécu au COVID-19 ce printemps, s'est attiré les foudres des italiens après avoir attaqué les mesures de confinement, informe Fox News. C'était lundi lors d'une conférence sur la pandémie en présence du chef de l'opposition de droite Matteo Salvini, qui a lui aussi dénoncé les mesures sévères imposées par le gouvernement pour lutter contre l'épidémie. La star nominée aux Grammy Awards dit avoir été « humilié et offensé » après avoir été « privé » de sa « liberté de sortir » pendant le confinement. Il a également avoué avoir bafoué les mesures de distanciation sociale. Bocelli qui avait contracté le virus le 10 mars, a annoncé en mai son rétablissement, des semaines après avoir chanté seul le dimanche de Pâques dans la cathédrale de Milan. Consterné, le sous-secrétaire du ministère de la Santé, Pierpaolo Sileri, a souligné mardi que Bocelli «voulait peut-être exprimer le désagrément des Italiens qui étaient contraints de se rester chez eux, confinement oblige », souligne la chaîne.