* En s'associant à Ipsos, cabinet de renom, l'organisme de financement veut mettre en place un outil de référence pour les automobilistes et les professionnels du secteur. * La prochaine édition sera publiée en septembre prochain. Le premier baromètre de l'automobile au Maroc a vu le jour. Il s'agit d'une initiative d'Eqdom, en partenariat avec le cabinet Ipsos. C'est une étude effectuée sur un échantillon de 1.000 personnes, dont 50% possédant une voiture et 50% nen possédant pas. Toutes les personnes sondées résident en milieu urbain, dans différentes villes du Royaume. Les initiateurs du projet ont expliqué ce choix par le coût élevé si l'échantillon s'étend au milieu rural. «Un questionnaire précis et détaillé a été soumis aux sondés sur leur relation avant et après vente avec l'automobile, permettant de mieux cerner à la fois la psychologie et les attentes du consommateur marocain», a indiqué Christophe Laurent, Directeur général adjoint d'Eqdom, lors d'un point de presse organisé à Casablanca. Il a souligné que «Eqdom est un acteur majeur dans le marché du financement automobile. Il est devenu un partenaire incontournable pour les concessionnaires de la place et est toujours pionnier dans l'innovation. Elle a lancé ce baromètre pour répondre aux attentes du marché et anticiper les besoins des automobilistes. L'étude est axée principalement sur le comportement des Marocains vis-à-vis de l'automobile». «L'idée est de fournir un outil de travail aux professionnels opérant dans le secteur de l'automobile ainsi qu'aux automobilistes marocains», a souligné Jean-François Meyer, Directeur d'Ipsos Maroc. Pour revenir à l'échantillon choisi, Meyer a souligné qu'il a été défini selon les standards en vigueur. «C'est un panel regroupant des personnes d'âge, de sexe, de résidence et de profession différents. Une fois cet échantillon représentatif constitué, l'enquête est alors menée sur les diverses marques de véhicules du marché local. Il s'agit d'identifier les attitudes et l'intention d'achat, de mesurer la notoriété ou l'image globale des marques et des concessionnaires, le degré de satisfaction, l'impact de la publicité», a précisé Meyer. Le patron d'Ipsos Maroc a estimé que «contrairement aux études et autres sondages réalisés en Europe et dans d'autres contrées du monde où se dégage ces derniers temps un esprit de pessimisme, l'enquête au Maroc a montré qu'il y a une tendance favorable au marché. Du fait que seulement 16% des Marocains ont une voiture, le niveau d'équipement du pays reste faible et les perspectives d'avenir sont prometteuses», ajoutant que «la voiture continue de faire rêver. L'étude, comme l'a affirmé Laurent, permet de lever un certain amalgame chez les Marocains, surtout au niveau du financement. En effet, le recours au crédit est très fréquent au Maroc pour l'accès à l'automobile. Près de 55% des acquéreurs font appel à un organisme de crédit. Concernant les marges d'erreur et le niveau de représentativité de l'échantillon, Meyer a souligné que son équipe a rencontré plusieurs difficultés. Il était toujours question de vérifier la fiabilité des informations recueillies. Pour actualiser le baromètre, le DGA d'Eqdom a fixé rendez-vous en septembre pour la prochaine édition.