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Environnement : Le Maroc s’efforce de combler son retard
Publié dans Finances news le 22 - 04 - 2010

* La dégradation de l’écosystème coûte 13 Mds de DH, soit 3,7% du PIB, alors que le pays réalise à peine une moyenne de croissance de 5% par an.
* Le Maroc a lancé de vastes chantiers écologiques, notamment celui de l’énergie solaire qui sera un mégachantier avec un investissement de près de 9 milliards de dollars.
Du 17 au 22 avril, le Maroc ne parle que de l’environnement. En tous cas, tous les responsables de l’Etat, à commencer par le Roi en personne, sont mobilisés pour célébrer dignement l’événement ; et pour cause, Rabat a été choisie à l’échelle mondiale avec trois autres villes pour fêter le quarantième anniversaire de la Journée de la Terre.
Le choix de Rabat n’est pas opportun car elle dispose de 230 hectares d’espaces verts, soit près de 20 m2 par habitant dépassant en cela les normes internationales qui préconisent au moins 10 m2 par habitant.
Le Maroc est un pays en plein développement et son essor, tant sur le plan socioéconomique qu’urbanistique, s’il n’est pas contrôlé et régulé risque de créer des dérapages collatéraux surtout aux dépens de l’environnement. Selon les statistiques officielles du gouvernement, la dégradation de l’écosystème coûte 13 Mds de DH, soit 3,7% du PIB alors que le pays réalise à peine une moyenne de croissance de 5% par an. Par ailleurs, le Royaume, à l’instar des autres Etats du monde, subit de plein fouet les effets des changements climatiques accentués en cela par le climat semi-aride du pays qui alterne des vagues de sécheresse et des inondations. La désertification engendre une forte pression sur les ressources hydriques et entraîne une vaste dégradation de la faune et de la flore.
«Nous devons intégrer la dimension environnementale dans nos politiques d’aménagement urbain, de logement, d’assainissement, de transport, dans l’agriculture ou le tourisme », a affirmé Miriem Bensalah Chaqroun, commissaire de la Journée mondiale de la Terre.
La Charte de l’environnement adoptée est une sorte de feuille de route qui présente les droits et les obligations de tout un chacun en matière d’écologie. Le projet a nécessité des mois de discussions et de concertations surtout sur le plan régional. En parallèle, le Maroc a lancé de vastes chantiers écologiques, notamment celui de l’énergie solaire qui sera un mégachantier ave un investissement de près de 9 milliards de dollars permettrant au pays d’assurer à terme 40% de ses besoins en énergie électrique.
Pour assurer un développement humain adéquat, le pays a lancé, depuis le milieu des années 90 également, un vaste programme d’accessibilité à l’eau et à l’électricité. Cette bataille s’annonce d’ores et déjà gagnée, mais le pays devra relever le défi de l’assainissement qui fait défaut car seulement 40% de la population ont accès aux réseaux. 600 millions de m3 d’eaux usées sont déversées dans la mer sans aucun traitement.
Ce programme nécessite lui aussi de gros budgets estimés à près de 30 Mds de DH. Il s’agit surtout de construite un réseau collecteur des stations de traitement de ces eaux usées.
La réduction de la facture environnementale passe nécessairement par la réduction de la facture énergétique. Le pays importe la quasi- totalité de ses besoins énergétiques de l’étranger, la rationalisation de la consommation ne peut aboutir qu’à travers un programme de sensibilisation d’efficacité énergétique. « L’énergie qu’on ne consomme pas et qu’on épargne est une sorte de gain dans le domaine », répétait souvent Amina Benkhadra, ministre de l’Energie, des Mines, de l’Eau et de l’Environnement.


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