* Les établissements publics ou privés qui génèrent un chiffre daffaires supérieur à 100 MDH seront obligés de procéder à la télédéclaration et au télépaiement pour saquitter de lIS, et ce à compter de janvier prochain. * La signature électronique émanera du contribuable à travers lutilisation du certificat électronique délivré. Ce contribuable est seul responsable du contenu des déclarations. Depuis quelques années, lintroduction de lefficacité électronique dans lAdministration marocaine commence à prendre de plus en plus dampleur. En effet, depuis le premier septembre 2008, les contribuables ont la possibilité de souscrire auprès de la Direction des impôts, via les procédés électroniques, les télédéclarations et les télépaiements prévus en matière dimpôts sur les sociétés. La direction des impôts émet pour lutilisation du service électronique de télédéclaration et de télépaiement de lIS des certificats électroniques qui sont délivrés aux contribuables concernés. Aussi, lentreprise est-elle appelée à remplir un certain nombre de conditions afin de pouvoir utiliser les nouvelles technologies de linformation en matière de paiement dimpôts. En premier lieu son chiffre daffaires ne doit pas être inférieur à 50 MDH hors TVA. La société pourrait par la suite présenter une demande dadhésion au service électronique de la télédéclaration et du paiement de lIS auprès de la direction des impôts. Reste que si la télédéclaration et le télépaiement sont facultatifs pour les entreprises qui génèrent un chiffre daffaires supérieur à 50 MDH, cela sera désormais obligatoire pour les entreprises dont le chiffre daffaires est supérieur à 100 MDH hors taxe. A partir de janvier 2010, lesdites entreprises seront obligées de déclarer et payer limpôt sur les sociétés via le Net. Le télépaiement doit seffectuer auprès de lun des organismes bancaires ayant signé une convention dans ce cadre avec la Direction des impôts. Létablissement bancaire après réception de la demande émet des certificats électroniques à lintention des contribuables concernés. Pour une meilleure fiabilité du processus, la télédéclaration et le télépaiement doivent comporter une signature électronique émanant du contribuable à travers lutilisation du certificat électronique délivré. Comme preuve de lopération, les contribuables reçoivent des récépissés et avis de prise en compte, signés également par voie électronique. Ces récépissés doivent comporter la date et lheure où la télédéclaration et le télépaiement ont été effectués. Lorsque, pour quelque cause que ce soit, laccès aux services électroniques de télédéclaration et télépaiement est interrompu, les contribuables concernés doivent alors saqcuitter de leurs obligations fiscales par les moyens habituels. La situation serait délicate pour les contribuables qui sy essaieront le 31 janvier parce que si le système est à ce moment défaillant, ils subiront certainement les pénalités de retard. A noter par ailleurs que ce nouvel e-service sera accessible aux représentants des personnes morales contribuables, mais ces dernières seront les seules responsables des contenus des déclarations effectuées. Le représentant de la personne morale contribuable est le seul habilité à signer et à déposer un télépaiement ou une télédéclaration intégrant un télépaiement. Ce dernier est appelé à fournir à la Direction des impôts le relevé didentité bancaire à trois comptes ouverts en son nom, ainsi quune autorisation de prélèvement signée par sa ou ses banques le cas échéant. Pour chaque opération de paiement, le contribuable détermine le montant à payer et confirme le compte bancaire sur lequel le prélèvement devrait être effectué. A cet effet, il donne un ordre de prélèvement signé par voie électronique. Le télépaiement est matérialisé au profit du compte du Trésor, ouvert auprès de la Banque centrale. Ladhérent doit sassurer de la validité et de la provision du compte bancaire désigné. Le paiement ne sera considéré comme effectif que si un avis de crédit du compte du Trésor est reçu par la Direction des impôts. Dans ce cas de figure, des spécificités se posent pour les établissements publics pour qui le paiement passe par lordonnateur et le trésorier payeur. Des responsables au sein des établissements publics se demandent comment cette particularité pourra être gérée au niveau des établissements publics ? La défaillance du système et le recours au processus traditionnel posent aussi problème dès lors que le contribuable sy prend tardivement. Des questions qui restent posées et qui méritent nécessairement des réponses avant lentrée en vigueur du nouvel e-service. Mais cela nempêche que le-gov sera dun grand intérêt aussi bien pour notre administration que pour les opérateurs marocains.