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Réserves en devises : Contraction sous l’effet de la crise
Publié dans Finances news le 07 - 05 - 2009

* La baisse du volume des transferts des Marocains résidant à l’étranger et des recettes touristiques, accompagnée d’un creusement du déficit commercial, a provoqué la dégradation des réserves en devises.
Les réserves en monnaie étrangère ont enregistré une contraction de plus de 12% au cours des huit derniers mois pour se situer à moins de 200 Mds de DH à fin mars. Cette baisse est expliquée, en grande partie, par la contraction du volume des flux de devises assurés par les secteurs en relation avec l’extérieur. En effet, outre les impacts négatifs de la conjoncture internationale défavorable sur les principaux secteurs exportateurs, notamment le textile, le secteur minier et l’automobile, la crise financière a engendré une contraction de la masse des investissement étrangers au Maroc, la baisse des transferts des Marocains résidant à l’étranger et la diminution des revenus dus au secteur touristique. La conjoncture internationale défavorable pour l’année actuelle et l’année prochaine, risque de provoquer une détérioration des réserves en monnaie étrangère. Et si la baisse de ces réserves, résultant du déficit chronique marquant les échanges extérieurs, a toujours été corrigée par les transferts des MRE et les recettes du secteur touristique, actuellement ces ressources subissent un assèchement accéléré. Ainsi, l’économie nationale est confrontée à un risque croissant relatif à la contraction des réserves en devises. Cela aura un impact direct sur les importations nationales dont font partie les produits énergétiques et alimentaires, effectuées en monnaie étrangère.
Les agrégats macroéconomiques dans le rouge
Le compte des transactions courantes a dégagé un solde négatif de 16,8 milliards de dirhams au cours des neuf premiers mois de l’année précédente, contre un excédent de 3,3 Mds de DH à l’issue de la même période de l’année précédente. Dans ces conditions, et en tenant compte d’un écart statistique négatif, de l’ordre de 1,9 milliard de dirhams, la variation des réserves de change a atteint 4,7 milliards de dirhams au lieu de 18,8 milliards de dirhams une année auparavant. En cela, le déficit commercial s’est aggravé, au cours de la même période, de 25% pour se situer aux environs de 160 milliards de DH. Cela correspond à une sortie massive de devises. Ce creusement résulte de la montée en puissance des importations. Les analystes de BAM notent que l’expansion des importations a été tirée principalement par la hausse des achats au niveau des principaux groupes de produits, surtout énergétiques, des biens d’équipement et des produits bruts. En contrepartie, les exportations, en principe la source de devises la plus importante, ont été globalement tirées par la hausse des achats au niveau des principaux groupes de produits, surtout ceux des biens d’équipement et des produits bruts.
La hausse de la valeur des phosphates et dérivés a joué un rôle primordial en terme d’équilibrage des échanges. Cependant, le prix de cette matière a connu une véritable dégringolade au cours des derniers mois. S’agissant des recettes de voyages, ainsi que des transferts des MRE, ils ont baissé respectivement, au cours des neuf premiers mois de l’année précédente, de 2,7% et de 1,2% par rapport à la même période de l’année précédente. Les analystes considèrent que la baisse en terme de transferts des MRE sera plus accentuée en 2009, en impactant le volume des réserves en monnaie étrangère. En plus, les recettes au titre des investissements et prêts privés étrangers ont accusé une baisse sensible de -20,3% au cours de cette période, soit une entrée nette de 14,3 milliards de DH. Et si les recettes au titre des emprunts extérieurs publics ont atteint 17,2 milliards de dirhams contre 18,6 milliards, les dépenses, elle, ont accusé une baisse de 23,1% pour s’établir à 10,4 milliards de dirhams.
Les secteurs exportateurs à la traîne
Les autorités compétentes ont choisi, depuis des décennies, de maintenir une monnaie forte. Cela permet au consommateur marocain d’acquérir des produits importés à un prix relativement raisonnable. En revanche, la couverture des importations par les exportations a toujours été faible, ce qui correspond à une sortie importante de devises. Cette sortie de monnaie étrangère s’est accélérée au cours des dernières années suite à l’ouverture de l’économie nationale sur l’étranger et à la croissance de la demande de biens d’équipement importés qui a accompagné le développement de l’économie nationale.
Cependant, outre l’augmentation des investissements étrangers, la croissance des transferts des Marocains résidant à l’étranger et la hausse des recettes touristiques a équilibré cette sortie massive de devises. Actuellement, ces différents éléments ont enregistré une baisse à cause de la crise financière internationale. En cas de persistance de cette crise, le Maroc aura un besoin croissant en devises pour assurer l’approvisionnement de l’économie nationale sur le marché mondial. Pour remédier à la situation, le Royaume est appelé à renforcer les secteurs orientés principalement vers l’exportation. Cela nécessite la mise en place d’une politique de restructuration de plusieurs branches de l’activité industrielle. En outre, le Maroc a toujours adopté une stratégie de masse. Pour preuve, le nombre de touristes a progressé en 2008 alors que les recettes touristiques ont enregistré une stagnation.


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