* Cest durant les intersessions parlementaires que lévaluation semble être permise sur le rendement des deux instances législatives. * De son côté, labsentéisme ne semble plus toucher uniquement les députés et conseillers, mais aussi certains membres du gouvernement. La fin de la session dautomne reste souvent une période propice pour faire une évaluation préliminaire de lannée législative. Hormis les changements au niveau de la composition des alliances, la Chambre des représentants est toujours confrontée à un sérieux problème de «liquidation» des multiples questions posées au gouvernement. Et qui restent souvent sans réponse. Selon un conseiller du groupe des Mouvements populaires, «les questions écrites sont la plupart du temps délaissées et restent sans réponse au-delà du délai prévu par le règlement intérieur». «Si nous pouvons comprendre que les membres du gouvernement aient des empêchements pour pouvoir répondre à nos questions orales, le refus de répondre aux questions écrites demeure injustifié», conclut-til. Il faut remarquer que lors des intersessions, ce sont les commissions parlementaires qui prennent la relève. Chaque commission à le devoir de gérer «les affaires courantes», terme utilisé pour le travail de lexécutif. Le plus souvent, les commissions ont ce souci de finir le travail non accompli en séance plénière et de préparer la session de printemps qui débute en avril 2009. Il faut aussi souligner que plusieurs projets de lois ont été votés lors de cette session dautomne. Les plus importants demeurent ceux relatifs à la création de nouveaux établissements publics comme lAgence de Développement Agricole ou lAgence Marocaine pour la Promotion des Investissements qui est le dernier projet de loi entériné par la Chambre des conseillers sous le numéro 41-08. Sur un autre volet, et malgré linstauration dun système de pointage pour dissuader les élus et les obliger à assumer leur tâche, labsentéisme est toujours roi.