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Politique monétaire : Une inflation attendue de 3,9% fin 2008
Publié dans Finances news le 09 - 10 - 2008

* L’inflation s’est établie à 5,1% en juillet 2008, en glissement annuel, contre 4,7% en juin.
* La hausse du coût de la vie est due, en grande partie, à la flambée des prix des produits importés.
L’excédent monétaire est en dessous de la moyenne enregistrée durant les huit derniers trimestres. Ainsi, la croissance de la masse monétaire a connu une décélération. En effet, la progression annuelle de M3 est revenue à 12,2%, après 13,8% en moyenne au cours du premier trimestre. Et pour cause, l’ajustement à la baisse du rythme de progression des composantes les plus liquides incluses dans l’agrégat M1. Dans ce sens, le rythme de croissance de la monnaie scripturale a enregistré un fort ralentissement. Soit 8,1% en juillet, contre 16,1% le trimestre précédent et plus de 20% en moyenne en 2007. Les analystes de BAM expliquent cette modération de la croissance de la monnaie par l’importance des mouvements de réallocation des encaisses monétaires excédentaires des agents non financiers, accumulés en 2007, vers les titres des OPCVM monétaires et les placements à terme.
Cette tendance baissière a été accompagnée d’un recul de la croissance de l’ensemble des catégories de crédit et une contraction de l’encours de la masse des créances en souffrance. Le dernier rapport de BAM affirme que «les taux débiteurs se sont inscrits en baisse entre le premier et le deuxième trimestre 2008, revenant globalement à leur niveau moyen observé depuis le deuxième trimestre 2007».
Grosso modo, la majorité des indicateurs favorisant la création monétaire est tirée vers le bas. Cela permettra, à long terme, d’amortir la croissance du taux d’inflation qui bat tous les records. En effet, l’inflation s’est établie à 5,1% en juillet 2008, en glissement annuel, contre 4,7% en juin et 5,4% en mai.
Une stabilité de la création
monétaire
Pour faire face à la hausse de l’inflation qui risque de mettre en péril l’équilibre macroéconomique, BAM a choisi récemment d’intervenir indirectement par le biais du taux d’intérêt directeur TD. Par principe, une évolution de ce dernier provoquera un ralentissement de la création monétaire, en limitant les impacts de l’inflation monétaire. En cela, BAM n’a choisi de remédier à la situation à travers l’augmentation du TD qu’après une hausse significative du taux interbancaire. En effet, entre juillet et août ce taux a atteint 3,31%, après s’être situé à 3,21%, en moyenne au cours du deuxième trimestre. Et si les taux des bons du Trésor à 13 semaines ont poursuivi leur tendance baissière, les rendements des bons à moyen et long termes ont connu une hausse allant de 4 à 39 points de base. Concernant le crédit bancaire, facteur déterminant de la création monétaire, son taux de croissance enregistre une évolution moindre d’un trimestre à l’autre. Alors qu’il s’est accru de 7,5% d’un trimestre à l’autre et de 28,7% en glissement annuel, l’accroissement annuel du crédit bancaire a marqué une décélération, revenant ainsi à 25,4%.
L’analyse de l’impact du crédit bancaire sur l’évolution des investissements, après une ventilation par agents économiques, montre une contribution croissante des établissements de crédit à la croissance, notamment dans le secteur du BTP et celui des services. Les prêts immobiliers ont, en effet, marqué une hausse annuelle de 35,8% au deuxième trimestre et de 33,7% en juillet. L’intensification de la concurrence entre les banques a joué, en cela, un rôle primordial en favorisant le prolongement des maturités tout en assurant une panoplie de services très riches.
Une hausse exacerbée de l’inflation
Après un taux de croissance de plus de 33%, la masse des facilités de caisse a subi une baisse relative en juillet dernier. Soit un taux de progression de 30%. Les crédits à la consommation échappent à la règle en favorisant de manière consécutive le gonflement de la masse monétaire et, par conséquent, la hausse du taux de l’inflation. Certes, les crédits à la consommation ont enregistré un léger ralentissement en juillet, néanmoins, leur croissance demeure importante, soit 37% en glissement annuel.
S’agissant des concours aux sociétés de financement, ils ont connu une hausse identique à celle enregistrée un trimestre auparavant: 36,2%.
L’indicateur de l’inflation sous-jacente, calculé par BAM, a enregistré une progression de 4,7%. Ainsi, l’écart entre l’inflation globale (5,1%) et l’inflation sous-jacente s’est établi à 0,4%. La hausse du coût de la vie est due, en grande partie, à la flambée des prix des produits importés et la transmission de cette dernière à d’autres produits. Les prix des légumes et fruits frais ont enregistré la plus forte augmentation au niveau des produits alimentaires, soit 9,2% et 7,2%. Au total, le rythme de progression des prix des produits alimentaires de base demeure très élevé, plus de 17%. En outre, l’alourdissement de la facture énergétique, lié à la hausse exponentielle des prix du pétrole durant le deuxième trimestre, a engendré une hausse des tarifs du transport de plus de 6%. Les produits échangeables n’ont pas échappé, aussi, à cette frénésie inflationniste, de sorte que leurs prix se sont accrus de plus de 8% en juillet. Mais les impacts les plus néfastes que peut avoir cette hausse perpétuelle du taux de l’inflation correspondent à la hausse des prix à la production industrielle. À titre indicatif, l’indice des prix des industries manufacturières a enregistré en juillet une hausse à deux chiffres, soit presque 30%. L’analyse des prix à la production des industries alimentaires reflète 12%.
La hausse la plus élevée des charges a concerné des industries chimiques et parachimiques, soit une hausse de plus de 50%. Cela provoquera à long terme une baisse de la compétitivité de l’industrie nationale. Finalement, «au terme de l’année 2008, l’inflation devrait atteindre 3,9%, niveau supérieur à la prévision présentée dans le dernier Rapport sur la politique monétaire (2,7%), tandis que l’année 2009 connaîtrait une inflation moyenne de l’ordre de 3,6%», affirme le rapport de BAM.


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