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Crédits bancaires : Gare à la bulle inflationniste !
Publié dans Finances news le 20 - 12 - 2007

* Les facilités de trésorerie et des concours aux entreprises non financières pourraient a priori susciter des inquiétudes quant aux perspectives d’inflation, du fait que le rythme de progression du crédit dépasse largement celui de la croissance économique.
* L’expansion des crédits à la consommation a atteint des niveaux historiques, comme en témoigne son rythme annuel qui a dépassé 40% au deuxième trimestre 2007.
La masse des crédits bancaires, notamment celle des crédits à la consommation, a enregistré une croissance massive, dépassant de loin la croissance économique réelle du Royaume. Cette hausse, qui constitue l’une des principales causes du gonflement de la masse monétaire en circulation, risque d’être à l’origine d’une nouvelle bulle inflationniste. Selon le rapport de Bank Al-Maghrib sur la politique monétaire, «les facilités de trésorerie et des concours aux entreprises non financières pourrait a priori susciter des inquiétudes quant aux perspectives d’inflation, vu que le rythme de progression du crédit dépasse largement celui de la croissance économique».
En fait, la masse monétaire s’est accrue, à fin octobre 2007, de 13,4% suite à la hausse des concours à l’économie qui ont enregistré une croissance de 21,6%. Cette dernière est due à la hausse des différentes catégories de crédit, dont notamment ceux destinés à la consommation (+34,5%), à l’immobilier (+30,2%), aux facilités de trésorerie (+24%) et à l’équipement (+15,4%).
Les crédits gonflent l’agrégat M3
En outre, le rythme annuel de progression de M3, constitué principalement des crédits à l’économie, a poursuivi son accélération, atteignant 19,4% au deuxième trimestre et 19,8% en juillet 2007. Cela s’est répercuté d’une manière consécutive sur l’excédent monétaire EM, estimé à travers l’écart entre le taux de progression de la masse monétaire et la croissance du PIB. Au fait, malgré la poursuite de la hausse des taux d’intérêt, l’excédent monétaire s’est sensiblement accru. Le rapport de BAM note à ce niveau que «cet accroissement appelle deux constats principaux quant à son lien avec les facteurs de demande de monnaie et ses conséquences sur l’économie réelle». Concernant l’axe relatif à la demande, les analystes de BAM considèrent que la hausse de l’excédent monétaire serait due en partie aux arbitrages en faveur des encaisses monétaires au détriment des classements liquides, sans exclure l’augmentation des liquidités mobilisées à l’occasion des opérations d’introduction en Bourse.
BAM affirme à ce niveau que «les risques qu’elle peut engendrer quant à la stabilité des prix dépendent de l’utilisation des disponibilités monétaires accumulées par les agents non financiers. En cas d’affectation d’une grande partie des encaisses aux dépenses de la consommation et de l’investissement et d’insuffisance de l’offre, cet excédent représenterait un signal avancé de pressions inflationnistes».
Les principales pompes à fric
Selon les analystes de BAM, «la dynamique du crédit demeure liée à l’expansion des facilités de trésorerie et, d’une manière générale, à celle des concours des banques aux entreprises, et ce en dépit de la hausse des taux d’intérêt». Effectivement, les facilités de trésorerie ont contribué à la hausse annuelle du crédit à hauteur de 39,2% au deuxième trimestre 2007, contre 27,7% et 17,2% respectivement pour les crédits immobiliers et les prêts à l’équipement. D’autre part, l’origine de 66,6% de la croissance annuelle du crédit aux agents non financiers est due au concours aux entreprises.
Il est à signaler que toutes les catégories de crédit sont orientées à la hausse, mais la croissance la plus flagrante est celle enregistrée par le crédit à la consommation. «L’expansion des crédits à la consommation a atteint des niveaux historiques, comme en témoigne son rythme annuel qui a dépassé 40% au deuxième trimestre 2007 et 41% au terme du mois de juillet», affirme le rapport sur la politique monétaire. La hausse exponentielle du crédit à la consommation, qui témoigne de la forte demande des ménages adressée à des produits destinés à la consommation finale, pourra alimenter d’une manière considérable la hausse des prix. Cette tendance aura un impact inflationniste plus grave en cas d’inadéquation de l’offre à la demande des produits. D’autre part, une partie de plus en plus importante des crédits à la consommation est destinée à l’acquisition des produits importés, ce qui aggrave le déficit commercial qui est de plus de 50%, soit 100 milliards de DH.
En résumé, la poursuite d’une telle croissance de la masse monétaire sans des interventions efficaces de la part de la Banque centrale et la Trésorerie générale, engendrera sûrement une croissance de l’inflation.


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