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Grippe aviaire
Publié dans Finances news le 10 - 11 - 2005

Il n’y a pas de grippe aviaire au Maroc et la situation est sous contrôle. Les représentants du secteur avicole
et les autorités concernées mènent une campagne pour rassurer les consommateurs.
La psychose de la grippe aviaire s’est installée. Pour preuve, une baisse vertigineuse des prix du poulet dans les marchés. Faute d’acheteurs, les commerçants sont obligés de vendre à perte.
Dès l’apparition de la maladie en Europe de l’Est, notamment en Russie, puis la Roumanie et la Turquie, une sur-médiatisation du phénomène est apparue. Le Maroc figure dans la carte des pays à risque vu que les oiseaux migrateurs, principaux transmetteurs du virus, transitent ou passent la période hivernale dans le Royaume.
Les représentants du secteur avicole et les autorités concernées n’ont pas tardé à sortir de leur mutisme. Ils commencent à mener une campagne pour rassurer les consommateurs et sauvegarder autant que possible les activités de l’aviculture.
Dans ce cadre, la Fédération interprofessionnelle du secteur avicole a organisé, le mercredi 26 octobre 2005 à Casablanca, un débat autour de l’influenza aviaire. Pour ce faire, la FISA a invité toutes les autorités concernées et les représentants des professionnels, notamment le département de l’Agriculture, du Développement rural et des Pêches maritimes, le Haut commissariat aux eaux et forêts, l’Ordre national des vétérinaires, l’Association nationale des vétérinaires du Maroc (AMPA) et l’Observatoire épidémiologique national en aviculture (OENA). En marge de cet événement, une convention de coopération et de partenariat a été signée entre la FISA et l’OENA pour renforcer la surveillance de l’état sanitaire du cheptel avicole marocain.
Youssef Alaoui, président de la FISA, a expliqué que
«cette convention va permettre de mieux contrôler la situation et de faire face à l’apparition de foyers ou de contrer les cas suspects». En effet, 1.000 vétérinaires sont mobilisés et ils devront procéder à des opérations de contrôle systématiques de toutes les exploitations qui se trouvent dans le territoire national. Ils sont tenus de dresser des rapports et d’informer les autorités.
Comité de vigilance
«Grâce à la vigilance des autorités concernées, aucun foyer de l’infuenza aviaire n’a été déclaré à ce jour au Maroc», a indiqué Moha Maghri secrétaire général du ministère de l’Agriculture, du Développement rural et des Pêches maritimes.
«Il est question de faire face à toute introduction de l’épizootie au Maroc », ajoute-t-il, précisant que son département «a renforcé la mobilisation du Comité national de vigilance qui a été créé en 2004 ».
Pour rappel, ce comité est chargé de suivre et d’évaluer les développements de la situation sanitaire internationale, maintenir une veille sanitaire, permanente et rapprochée au niveau national et d’enclencher les mesures de lutte contre l’influenza, au cas où il viendrait à se déclarer dans le pays.
En effet, le marché a été largement desservi par les produits avicoles avec une offre de près de 6,5 millions de tonnes, alors qu’en 2004 l’offre ne dépassait pas les 5 millions de tonnes.
Alaoui a rappelé, par ailleurs, « le scénario de la vache folle qui, à l’époque, avait suscité une certaine répugnance à l’égard de la viande bovine alors qu’aucun cas n’a été déclaré au Maroc». «De ce fait, a-t-il indiqué, la psychose de la grippe aviaire n’a aucune raison d’exister».
A titre d’information, le virus de l’influenza du poulet est spécifique à cet animal. Le passage à l’homme est accidentel. Sur environ 120 infections humaines en Asie, 67 décès ont été rapportés, dont la plupart chez des enfants vivant à la campagne. Cette infection accidentelle pourrait s’expliquer par l’état de santé déficient de ces enfants. Il faut aussi signaler que sur 4 millions d’éleveurs de poulets en Thaïlande, et beaucoup plus en Chine et dans les autres pays du Sud-Est asiatique, aucun ouvrier ou éleveur n’a été recensé parmi ces patients malgré leur contact direct et permanent avec la volaille. Le nombre de décès est insignifiant par rapport à une population de trois milliards d’habitants en Asie.
Par ailleurs, plusieurs scientifiques et autres vétérinaires présents lors de cette conférence ont tenu à préciser que la transmission du virus d’homme à homme est aujourd’hui inexistante et ne peut se manifester que dans le cas d’une éventuelle mutation du virus. Dans ce sens, il est scientifiquement confirmé que la consommation des volailles et œufs ne constitue aucun danger pour la santé du consommateur. En effet, le virus ne saurait résister au-delà d’une cuisson de 5 minutes à 60°c et au PH acide de l’estomac.


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