Xi Jinping tient des entretiens avec le Premier ministre malaisien Anwar Ibrahim    Le ministre des Affaires étrangères espagnol : L'initiative d'autonomie du Maroc est la solution idéale pour parvenir à un règlement respectant la souveraineté du Maroc    Maroc-Espagne : Le renforcement du partenariat stratégique au centre des entretiens entre M. Bourita et son homologue espagnol    Des régulateurs des médias allemands en visite de travail à la HACA    La Croatie considère le plan d'autonomie comme une bonne base pour parvenir à une solution politique au différend régional autour du Sahara    Scandale du soutien à l'importation de bétails : pour Rachid Hamouni, il y a eu clairement un détournement de 437 millions de dirhams    Maroc : hausse du PIB de 4,2% au 1er trimestre 2025    La création d'une zone d'accélération industrielle à Benguérir vouée aux filières d'avenir entérinée    La filière des agrumes se donne rendez-vous à Marrakech pour repenser son avenir    Escalade commerciale entre Washington et Pékin : la Chine promet de riposter "jusqu'au bout"    Fès: trois milliards de dirhams investis dans la réhabilitation de la médina entre 2010-2025    Singapour et Kuala Lumpur accueilleront une mission commerciale marocaine consacrée aux fruits agrumicoles    Industrie automobile : le Chinois Joyson Electronics transfère une partie de sa production au Maroc, affecté par des coûts de restructuration    Les prévisions du jeudi 17 avril    Au Maroc, des outardes canepetières sacrifiées aux morts il y a 15 000 ans, dans une des plus anciennes nécropoles d'Afrique    La CEDEAO célèbre ses 50 ans à Accra le 22 avril    Bagétimbi Gomiz au GITEX : « La tech, c'est mon nouveau terrain »    La « Semaine du Maroc » à Nouakchott, une opportunité pour dynamiser les partenariats    Ryad Mezzour : « Les jeunes ingénieurs marocains sont très prisés sur le marché du travail national »    HCP : L'inflation atteint 2,2% au premier trimestre 2025    Cybersécurité. « Il faut contrer l'IA... par l'IA », selon Amine Hilmi    Coopération. L'Ethiopie s'appuie sur le Vietnam    Visite annoncée de l'Ambassadeur de Hongrie au Sahara    Cape Town accueille la 3e édition du Congrès des Juifs d'Afrique, portée par le Maroc et ses partenaires internationaux    Printemps du Cinéma : 40 000 entrées en 4 jours    El sector de los cítricos en Marruecos busca reinventarse en Marrakech    CAN U17 : Changement d'horaire pour la finale entre le Maroc et le Mali    La Concacaf s'oppose également à l'idée d'une Coupe du monde 2030 élargie à 64 équipes    Tanger : Deux conventions signées pour dynamiser l'industrie automobile marocaine    Rabat accueille la 3e Conférence Africaine des Agents de Football    Un journaliste français révèle ce qui est qualifié de "secret de polichinelle" sur le président algérien Tebboune    Walid Regragui évoque un possible départ après la CAN en cas d'échec    Gitex : conclusion d'un partenariat pour promouvoir la numérisation des services de la Bibliothèque nationale    Demande d'asile : La Commission européenne a inclus le Maroc dans la liste des «pays sûrs»    Marruecos: Francia refuerza su presencia consular en las provincias saharianas    Rabat : La 10e édition de Jidar Street Art Festival prévue du 8 au 18 mai 2025    Le choix de Hakimi entre le Real Madrid ou Arsenal en demi-finales de la Ligue des champions ?    Visa apoya a la fintech marroquí PayTic mediante una inversión estratégica    Sûreté nationale. Arrestation des deux jeunes ayant exhibé des armes blanches devant un commissariat    Naïma Moutchou, vice-présidente de l'Assemblée nationale : «Vous avez une gueule d'arabe»    Indiana Jones 5 au Maroc : Une enquête confirme les causes du décès d'un technicien    Salles de cinéma : Marjane Group et Pathé concluent un partenariat stratégique au Maroc    Le Maroc renforce son bouclier aérien avec le système "SPYDER" : un message clair que la sécurité nationale est une ligne rouge    Espagne: Les Marocains premiers contribuables étrangers à la sécurité sociale    Walid Regragui: Les Lions de l'Atlas vont se surpasser pour remporter la CAN    LDC : Real et Bayern pour renverser Arsenal et l'Inter ce soir    La Moldavie et le Maroc entendent raffermir leur coopération bilatérale dans tous les domaines    Marrakech, capitale de la jeunesse islamique : tout un programme pour célébrer l'année !    







Merci d'avoir signalé!
Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.



GENTILS COCUS
Publié dans Finances news le 17 - 03 - 2017

Bientôt un nouveau gouvernement pour le Maroc ? C'est très probable, plus de cinq mois après les élections législatives. Aujourd'hui, il y a deux évidences : - Primo : tout le monde, même Abdelilah Benkirane, actuel Chef de gouvernement, s'en remet au Roi pour décanter cette situation exaspérante, symbole de dissensions profondes au sein de la classe politique. -
- Secundo : les politiques ont privilégié leurs intérêts au détriment de ceux de la Nation et fini par prendre en otage l'économie. A côté de ces deux évidences, il y a une éventualité qui tend de plus en plus à s'inscrire comme une espèce de normalité dans la conscience collective : le prochain gouvernement ne serait pas dirigé par Benkirane. Serait-ce une incongruité démocratique ou plutôt une issue logique à cette impasse ? L'exercice du jeu démocratique autorise-t-il à confisquer à Benkirane cette légitimité que lui a conférée le verdict des urnes ? Doiton désigner quelqu'un d'autre au sein du PJD pour diriger le prochain gouvernement ? Pourrait-on, au nom des intérêts supérieurs de la Nation, faire une entorse à la
Constitution et choisir un chef de gouvernement technocrate ? Au point où nous en sommes, tenter de répondre à ces interrogations serait de la pure spéculation. En effet, le flou qui règne sur le microcosme politique prête plutôt foi à la prudence, quand bien même, ici et là, les rumeurs faisant état d'un (e) technocrate pour diriger la prochaine équipe gouvernementale sont de plus en plus persistantes ! Mais comment en est-on arrivé là ? Osons-le dire, dans cette crise politique majeure que traverse le Maroc, Benkirane n'est pas le seul responsable, même s'il aura été incapable de constituer cette majorité qui devait présider aux destinées du Royaume. Car, en face de lui, il avait d'autres interlocuteurs qui, avec le recul, n'auront rien fait pour lui faciliter la tâche durant ces mois de tractations entachées de rebondissements. Clairement, toute la classe politique est responsable de cette situation de blocage, qui fait de tous ces électeurs qui se sont rendus aux urnes le 7 octobre dernier de gentils cocus.


Cliquez ici pour lire l'article depuis sa source.