Après les manifestations contre la cherté des factures d'eau et d'électricité à Tanger, Abdelilah Benkirane a été interpellé hier mardi 17 novembre à la deuxième chambre dans la cadre de la séance mensuelle de politique générale, par plusieurs groupes parlementaires, sur »l'état des lieux de la gestion déléguée au Maroc ». Pour le chef de l'Exécutif, la résolution des problématiques liées à la gestion déléguée passe par le respect effectif des deux parties contractantes des termes de la convention de délégation et sa révision périodique. A ce sujet, il a expliqué que l'opération de révision des conventions de la gestion déléguée au niveau des villes de Rabat, Tanger et Tétouan qui est actuellement en cours d'étude et de préparation, vise à combler les lacunes et dysfonctionnements constatés et œuvrer à doter le Royaume d'infrastructures destinées à l'assainissement et à l'allègement de la charge financière pour les usagers. Côté transport, il a relevé qu'il a été procédé au titre de l'année 2014 à l'augmentation des ressources du fonds d'accompagnement des réformes du transport, créé en 2007, et qui a profité aux intervenants à hauteur de 1,2 milliard de dirhams. Le chef de l'Exécutif s'est également largement attardé sur les investissements dont ont bénéficié les différentes villes du pays en la matière. En réaction à la réponse du chef du gouvernement, évidemment, les groupes de la majorité ont salué les efforts déployés par l'Exécutif. Et naturellement, les groupes de l'opposition ont critiqué le recours du gouvernement à la gestion déléguée de secteurs vitaux.