Régionalisation Combler les disparités «La mise en place de la régionalisation avancée et la consolidation de la décentralisation et de la déconcentration sont des chantiers vitaux pour le développement et la modernisation des structures de l'Etat et la promotion du développement durable et intégré», a expliqué Abdelilah Benkirane dans sa déclaration de politique générale. Dans le même sens, le chef du gouvernement a indiqué qu'«une importance particulière sera accordée aux provinces du Sud», tout en insistant sur l'intention de son équipe gouvernementale de combler les disparités régionales en termes d'infrastructures et de services sociaux et de garantir une répartition équitable des fruits de la croissance et des richesses. Constitution Assumer ses responsabilités «La mise en œuvre participative et démocratique des dispositions constitutionnelles constitue une voie permettant de consacrer l'édification démocratique et la lutte contre les dysfonctionnements et la corruption», a déclaré Abdelilah Benkirane. Aussi, a-t-il pris l'engagement d'ancrer l'Etat de droit et des institutions sur la base de la séparation des pouvoirs, de leur équilibre et de leur coopération, la bonne gouvernance, la corrélation entre responsabilité et reddition des comptes et droits et obligations. Il a expliqué que son cabinet devra assumer pleinement ses responsabilités et s'acquitter des prérogatives qui lui sont dévolues par la Constitution, tout en mettant en avant une coopération constructive et un échange continu avec le Parlement. Economie sociale et solidaire et PME Faciliter l'accès aux marchés publics Le gouvernement érige le développement de l'économie sociale et solidaire ainsi que le soutien aux PME comme objectifs prioritaires de son mandat. Dans ce but, il envisage en premier lieu d'améliorer le cadre institutionnel et juridique de l'économie sociale et solidaire. Aussi procédera-t-il à la simplification des procédures de création des coopératives et à la valorisation de leurs produits, tout en s'appliquant à mettre à leur disposition de nouveaux mécanismes de financement. Le chef de gouvernement a également affiché son intention de soutenir les capacités de ces acteurs, en leur facilitant l'accès aux marchés publics et à la couverture médicale et compte les accompagner à travers l'encadrement et la formation. Concernant le soutien aux PME, la politique gouvernementale s'appuie sur la mise en place d'un système fiscal incitatif et simplifié et sur de nouveaux mécanismes de financement, notamment le capital-risque. Investissement Régionalisation et diversification à l'horizon La régionalisation s'invite dans le programme du gouvernement en matière d'investissement. Parmi les principaux engagements pris sur ce volet figure en effet l'équité dans l'intérêt porté à l'amélioration des investissements dans les différentes régions du royaume. Benkirane promet également de mettre en œuvre les moyens nécessaires pour développer les investissements aussi bien nationaux qu'étrangers, avec en ligne de mire, le renforcement de la coopération du Maroc avec ses partenaires traditionnels, en particulier l'Union européenne, sans pour autant omettre la diversification des sources des IDE, notamment en provenance des pays émergents, du Golfe, d'Amérique du Nord et de certains pays asiatiques, dont la Turquie. Tourisme Continuité et...formation Continuité, c'est le maître mot du plan Benkirane réservé au tourisme. Le nouveau gouvernement misera en effet sur la Vision 2020, avec l'objectif de faire du Maroc une destination touristique de référence dans la région de la Méditerranée. La modernisation de la gouvernance, à travers la création de la Haute autorité du tourisme et des agences de développement du tourisme, est l'autre axe clé sur lequel mise le gouvernement. Par ailleurs, Benkirane semble être conscient des lacunes en matière de formation dans le secteur, puisque sa déclaration inclut l'adéquation entre formation et besoins du marché de l'emploi, à travers la création d'un centre de formation au sein de chaque région touristique, selon une approche participative entre les secteurs public et privé. Artisanat Miser sur le volet humain Le secteur de l'artisanat aura désormais son propre ministère. Ce dernier devrait ainsi axer son intervention sur la mise en place d'une nouvelle approche, dont l'élément humain détient une place centrale. L'Exécutif s'est engagé à accélérer la cadence de la mise en œuvre des chantiers inscrits dans le cadre de la Vision 2015 de développement du secteur et veiller sur l'amélioration des conditions de vie et de travail des artisans, en leur proposant une couverture médicale, leur facilitant l'accès au financement et en réglant la problématique d'approvisionnement en matières premières. Par ailleurs, les plans régionaux d'artisanat, les nouvelles lois relatives à l'organisation des métiers de l'artisanat, et la mise à niveau des infrastructures du secteur seront autant de grands axes sur lesquels s'engage aujourd'hui l'équipe Benkirane. Social Contre la discrimination de la femme Un Conseil consultatif de la famille et de l'enfance, l'encouragement de la participation de la femme dans divers domaines et la protection de l'enfance... ce sont là les axes de l'action gouvernementale dans le volet social. Benkirane et son équipe comptent ainsi s'appuyer sur deux paliers, le premier privilégiant une démarche intégrée, tenant compte de la famille en tant qu'entité, alors que le second est de nature transversale, portée sur l'adoption d'une approche participative. Sur le volet de la femme, le programme gouvernemental prévoit, entre autres, la dynamisation du fonds de l'entraide familiale, le soutien de la stabilité familiale des veuves et des femmes en situation précaire, l'encouragement d'un système provisoire de discrimination positive favorable aux femmes en termes de nomination et de désignation aux postes de responsabilité et la promotion de la culture des droits et des libertés respectant la dignité des femmes.. Environnement- Energie-Mines Le développement durable à l'honneur La dimension environnementale va s'incruster dans l'ensemble des politiques publiques, stratégies sectorielles, contrats-programmes et cahiers des charges... c'est du moins ce que promet Benkirane. Le programme gouvernemental jette ainsi les bases du développement durable et de la préservation de l'environnement et des ressources naturelles. Pour ce faire, l'Exécutif devrait s'atteler à la mise en place de mécanismes de veille, de prévention et de lutte contre les effets des catastrophes naturelles et des changements climatiques. Sur le volet énergétique, le gouvernement s'engage à réduire la dépendance et à diversifier les sources de production de l'énergie. Le secteur des mines va également bénéficier de toute l'attention du gouvernement qui compte soutenir la nouvelle stratégie minière pour renforcer la contribution de ce secteur dans le développement socioéconomique du pays. Justice Oser la réforme ! Enfin des actions concrètes pour la réforme de la justice. C'est du moins ce que prône l'Exécutif. Dans son programme, le gouvernement promet une réforme profonde et totale du système judiciaire, pour en faire un instrument permettant la protection des droits des citoyens et des intervenants socio-économiques et qui contribue à créer un climat de confiance encourageant l'initiative privée et l'investissement. Il s'agira donc d'activer les textes instaurant l'indépendance de la justice et des magistrats, notamment en matière de statut des juges et de procédures disciplinaires. Entre autres, le nouveau gouvernement devrait s'atteler à l'actualisation de l'arsenal juridique régissant l'exercice des libertés publiques, ainsi que le respect des droits de l'homme. Le gouvernement s'engage par ailleurs à réformer le système de gouvernance sécuritaire, ainsi que l'amélioration des conditions de détention dans les centres pénitentiaires et à poursuivre les efforts entrepris en matière de réinsertion des prisonniers. Commerce Cap sur la compétitivité commerciale Une offre diversifiée pour des prix convenables, qui assurent une bonne compétitivité à travers le développement du réseau de distribution. C'est la nouvelle stratégie commerciale que le gouvernement Benkirane veut mettre en œuvre à horizon 2016, dans le secteur du commerce. Au regard de la place centrale que ce secteur occupe dans le Produit national brut (PNB) et en matière de création d'emplois, le gouvernement promet de veiller à mettre tous les outils nécessaires à contribution, tout en maintenant le fil conducteur de l'enjeu social. L'Exécutif se penchera dans cette optique sur les conditions des petits commerçants, la lutte contre l'informel, et l'attraction de nouveaux investissements vers ce secteur qui tend à moderniser son tissu industriel. Pour ce faire, l'accent sera mis sur la compétitivité des PME, à travers le renforcement de leurs capacités de production. L'ensemble de ce dispositif permettra in fine d'assurer un bon climat des affaires propice à l'investissement étranger. Rural et Agriculture L'agriculture à l'heure des défis sociaux La stratégie du secteur agricole s'inscrira clairement dans la continuité. La dynamique de modernisation de l'Agriculture sera soumise à une consolidation, soutenue par une accélération de la cadence de réalisation des chantiers stratégiques dans le cadre du plan Maroc Vert. Cette stratégie vise essentiellement à renforcer la dynamique de l'investissement, à travers l'actualisation des plans agricoles régionaux et des contrats-programmes en vigueur. Aussi, le gouvernement devrait s'atteler à l'amélioration de la subvention octroyée dans le cadre du fonds de développement agricole. Pour ce qui est du rural, une révision des moyens de développement sera entreprise en réponse aux défis sociaux que le pays doit relever notamment en matière de désenclavement, d'electrification et d'accès à l'eau potable. Fiscalité Place à la rationnalité et l'efficacité Finies les exonérations fiscales, les fraudes et les dépenses inutiles. Le gouvernement opte pour une rationalisation de la fiscalité. Une réforme de fond en comble sera donc mise en œuvre pour assurer plus de transparence et une rationalisation des dépenses publiques. Ce sont là les ambitions du nouveau gouvernement en termes de fiscalité. Le programme gouvernemental prévoit ainsi une série de mesures, qui permettront à terme de développer les recettes financières publiques, à travers une réforme globale du système fiscal, qui assure l'équité à travers l'adoption d'une nouvelle structure du budget. Les dépenses publiques seront donc réduites aux besoins nécessaires, afin d'économiser au maximum et d'éviter tout gaspillage. Cette réforme vise à améliorer la rentabilité du système fiscal, en élargissant l'assiette fiscale et en améliorant l'action de l'administration basée sur la confiance entre le contribuable et l'administration. Infrastructures Restructurer l'ONDA et la RAM Le développement économique du royaume se basera encore, sous l'ère Benkirane, sur les éfforts de l'Etat en matière d'investissement publics. Le gouvernement entend poursuivre la réalisation des grands chantiers de développement des infrastructures, mettre en œuvre des politiques de l'Etat concernant l'investissement dans les infrastructures de transport, suivant une approche qui tienne compte de l'importance de la complémentarité entre les différents modes de transport, et élargir le réseau des routes et autoroutes. Sur le volet du ferroviaire, le gouvernement poursuivra les efforts visant à développer le réseau actuel, s'attellera à la réalisation de la première tranche de la ligne à grande vitesse (LGV) Tanger-Casablanca et puis planchera sur la préparation de la prochaine étape du plan directeur des LGV Casablanca-Marrakech. Par ailleurs, Benkirane promet d'élaborer un plan de mise à niveau de l'Office national des aéroports et de la compagnie aérienne nationale Royal Air Maroc, entreprises dont les difficultés financières ne sont plus secrètes. Santé Améliorer les prestations La réduction des taux de mortalité infantile et maternelle figure parmi les priorités du gouvernement de Benkirane sur le plan de la santé. Aussi, la politique gouvernementale table sur un taux de mortalité infantile de 2% et d'un taux de 50 pour 100 mille pour la mortalité maternelle à l'horizon 2016. D'après, l'allocution de Benkirane, ces objectifs se réaliseront à travers l'amélioration des prestations, l'accès équitable aux services élémentaires, et la mise à la disposition des couches à revenus limités les médicaments essentiels. Le gouvernement compte également s'engager dans une politique d'encadrement et de soutien du système de santé. Cela se fera à travers une carte sanitaire préconisant la répartition équitable entre les régions, l'augmentation du nombre de professionnels de la santé, la mise en place de mesures incitatives favorables à l'implication des médecins privés pour combler le déficit enregistré dans certaines régions et la publication d'une loi organisant le partenariat stratégique entre le secteur libéral et le ministère de tutelle. Emploi Une empreinte de réalisme Lors de la campagne des élections, le parti de la lampe avait fait de la réduction du taux de chômage son cheval de bataille. Il avait promis en effet de réduire ce ratio à 2%. Une fois au gouvernement, le PJD épouse donc le programme de ses alliés de l'Istiqlal pour annoncer un taux de chômage de 8% à l'horizon 2016. Le hic, c'est que la stratégie gouvernementale en la matière s'est focalisée principalement sur les diplômés chômeurs, en s'appuyant sur des programmes qui ont déjà montré leurs limites telles que Taehil, Idmaj et Moukawalati. En revanche, le chef de gouvernement a souligné qu'il va faire revivre ces programmes à travers l'intégration d'une série de nouvelles initiatives. Finances Positionnement continental La finance nationale bénéficiera d'une mise à niveau. Ce secteur sera l'une des priorités du nouveau gouvernement. La réforme que connaîtra la finance nationale portera essentiellement sur les plans juridique et institutionnel, eu égard à son rôle vital dans le financement de l'économie et la mobilisation de l'épargne. La mise à niveau vise, à terme, à améliorer le rendement du secteur ainsi que sa contribution au développement économique et à en garantir la stabilité pour, in fine, assurer le rayonnement de la place financière de Casablanca sur le continent africain. Dans le détail, les réformes qualitatives porteront sur le marché des capitaux, le secteur bancaire et celui des assurances. Il sera également procédé à la révision des méthodes de gouvernance et de gestion de la Bourse, en vue de renforcer sa crédibilité, son attractivité et d'élargir son rôle dans le financement des entreprises. Habitat Un habitat à visage humain Nabil Benabdellah devra diminuer de moitié le déficit en logements. C'est en effet ce que préconise la nouvelle feuille de route gouvernementale, qui entend diversifier et améliorer l'offre en réduisant de 840.000 à 400.000 le déficit en unités de logement. Pour ce faire, le gouvernement Benkirane propose d'accélérer la mise en œuvre des projets de villes sans bidonville, par l'élaboration d'un nouveau cadre d'intégration urbaine et sociale. Le programme table sur une stratégie participative pour améliorer les conditions d'habitat dans les quartiers sous-équipés et les habitations insalubres. Il sera aussi procédé à l'augmentation de l'offre en matière d'habitat social et de logements destinés aux familles démunies. Pour ce faire, le programme insiste sur la participation du secteur privé, qui passera par l'orientation des opérateurs publics (Al Omrane, Diar Al Mansour) vers l'habitat social et la lutte contre l'insalubrité, l'encadrement du secteur foncier par des contrats-programmes. Education À la recherche du leadership de l'université marocaine L'éducation-formation occupe une position stratégique dans le programme de gouvernement de Benkirane. Dans le détail, le gouvernement promet de promouvoir la bonne gouvernance et la qualité de l'enseignement et d'accorder l'intérêt nécessaire aux cadres pédagogiques, selon une démarche contractuelle. Il entend aussi dynamiser le rôle du Conseil supérieur de l'éducation, de la formation et de la recherche scientifique en tant qu'institution constitutionnelle, pour lui permettre d'entamer au plus vite ses missions et de rendre confiance à l'école publique. Concernant l'enseignement supérieur, le chef de gouvernement s'est fixé comme objectif le leadership de l'université marocaine et son rayonnement scientifique. Il place cet intérêt dans le sillage de la construction de la société du savoir et du développement de l'économie de la connaissance. MRE Au coeur des priorités Longtemps exclus de la stratégie nationale, les MRE sont aujourd'hui au cœur des priorités de l'action gouvernementale. La feuille de route du gouvernement Benkirane prévoit d'œuvrer activement pour la défense de leurs droits, la préservation de leurs intérêts et le renforcement de leurs liens avec leur pays d'origine. Dans ce cadre, il sera procédé à la mise en œuvre d'une politique publique intégrée, visant à assurer la complémentarité des actions entre les différents intervenants dans la gestion des affaires des MRE. Cette politique se décline en cinq axes principaux, portant sur les volets religieux, culturel, éducationnel, administratif, consulaire, social, économique et participation à la vie nationale. Croissance Retour à la réalité «Le programme du gouvernement vise à réaliser un taux de croissance de 5,5%» sur la période 2012-2016. Toujours optimiste, mais moins idéaliste, le gouvernement Benkirane semble subitement avoir été ramené devant la réalité des faits et de la conjoncture nationale et internationale, si l'on compare ces projections de croissance aux 7% émis il y a quelques mois en pleine campagne électorale. Un retour sur terre, qui devrait être combiné à la maitrise du taux d'inflation autour de 2%, et une réduction du taux chômage au seuil moyen de 8% de la population active. Benkirane compte sur le soutien de la demande intérieure à travers l'amélioration du pouvoir d'achat, la promotion de l'investissement et le renforcement de la demande extérieure. «Cet objectif sera atteint en améliorant la compétitivité des entreprises marocaines et leur capacité à prospecter les marchés», selon Benkirane. Retraites Une réforme prioritaire Vieux serpent de mer, la réforme des régimes de retraite, dont certains menacent de tomber en faillite, entraînant avec eux la stabilité économique et sociale du pays, est sans doute l'un des grand chantiers prioritaires, et même urgents, du le gouvernement Benkirane. Aussi, le gouvernement promet d'engager une réforme «intégrée», à même d'assurer l'équilibre financier et la pérennité de ces régimes. Il entend aussi élargir la base des bénéficiaires aux professions libérales, à d'autres secteurs comme l'artisanat, l'agriculture, les coopératives et la pêche artisanale côtière. Il sera également question d'amélioration de la gouvernance de la gestion des caisses de retraite. Gouvernance économique et financière Halte aux monopoles ! La gouvernance économique et financière constitue la clé de voûte du programme gouvernemental. Le gouvernement prévoit d'améliorer la transparence et l'efficacité de la gouvernance économique et financière. Les mesures qui seront mises en œuvre permettront de fait d'assurer un meilleur climat des affaires, tout en menant de front la lutte contre la spéculation et le monopole. Parmi ces mesures, on compte la consécration de la transparence et l'égalité des chances dans l'accès aux marchés publics, à la gestion déléguée et aux politiques publiques financières et foncières. Sur le volet financier, la déclaration se veut plus stricte, en prévoyant un renforcement du contrôle dans le secteur, qui doit connaître une série de réformes dans le domaine législatif et organisationnel des autorités de contrôle des marchés. Enfin, un renforcement de l'efficacité de l'investissement public et une meilleure exploitation des ressources sera orchestré en soutien à l'investissement générateur de richesses et de l'emploi. Médias Un contrat-programme pour la presse La liberté d'opinion et d'expression, le droit d'accès à l'information (dans le respect des règlements)..., autant d'éléments que compte intégrer Abdelilah Benkirane au Code de la presse, afin d'assumer l'organisation de la profession et son développement. Le gouvernement envisage également de poursuivre la modernisation des entreprises de presse par le développement du système d'aide, par le biais d'un contrat-programme avancé. S'agissant de l'audiovisuel, le gouvernement a annoncé qu'il veillera à la promotion des prestations des sociétés publiques de l'audiovisuel. Cela se fera à travers la révision de leurs cahiers des charges et de leurs contrats-programmes. En outre, Benkirane s'est engagé à lancer une chaîne de télévision parlementaire.