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La Chambre des représentants approuve le programme gouvernemental par 218 voix contre 135
Publié dans L'opinion le 27 - 01 - 2012

Le Chef du gouvernement, répondant aux députés: Le programme gouvernemental procède d'une analyse et d'un diagnostic profonds La continuité pour consolider les acquis
La Chambre des représentants a approuvé jeudi le programme gouvernemental, présenté par le chef de gouvernement Abdelilah Benkirane.
Le programme a été adopté par 218 voix contre 135. Aucune abstention n'a été enregistrée.
La séance de la chambre se poursuivait pour permettre aux différents groupes parlementaires d'expliquer leur décision de vote.
L'article 88 de la Constitution stipule qu'»après la désignation des membres du gouvernement par le Roi, le chef du Gouvernement présente et expose devant les deux Chambres du parlement réunies, le programme qu'il compte appliquer».
Avant la séance de vote, le chef de gouvernement, M. Abdelilah Benkirane, a répondu aux interventions des groupes parlementaires lors du débat sur le programme gouvernemental.
Il ainsi indiqué que le programme gouvernemental présenté au parlement procède d'une analyse et d'un diagnostic profonds de la problématique de l'absence d'une bonne gouvernance.
«Le programme gouvernemental que nous avons présenté au parlement procède d'une analyse et d'un diagnostic profonds de la problématique essentielle qui hypothèque l'avenir de notre pays, entrave notre capacité à produire la richesse et ne permet pas une répartition équitable de celle-ci en dépit des ressources humaines et financières dont nous disposons», a indiqué M. Benkirane.
Cette problématique, a-t-il précisé, réside dans l'absence dans notre société d'une bonne gouvernance, qui réhabilite le travail et la production, en tant que valeur religieuse, humaine et sociale qui conforte l'efficacité et la compétence dans la réalisation et la lutte contre la corruption en matière de gestion de la chose publique, qu'il s'agisse de la corruption, du népotisme, du détournement des deniers publics et de l'abus du pouvoir, et sur la base d'une approche prospective visant à bâtir un avenir meilleur.
Il a ajouté que c'est la focalisation sur la bonne gouvernance qui assure l'équilibre entre le changement novateur et la continuité responsable des stratégies et politiques, ce qui s'est traduit, a-t-il dit, par l'adoption de 10 stratégies qui existent déjà et l'ajout de plus de 20 nouveaux stratégies et programmes.
La méthodologie basée sur la poursuite des actions et la capitalisation sur les acquis, a expliqué le chef de gouvernement, induisent la nécessité de poursuivre l'adoption des stratégies et des chantiers, que nous avions considérés, dans notre programme électoral alors que nous étions dans l'opposition, comme étant un acquis devant être mis en valeur et promu.
Dans sa réponse, M. Benkirane a affirmé que le programme gouvernemental avait traité l'ensemble des questions abordées par l'article 88 de la constitution qui constitue l'unique référence pour en définir le contenu.
Il a indiqué que le programme gouvernemental a néanmoins défini la vision adoptée par le gouvernement, avancé les chiffres et tracé les objectifs structurants et détaillé les mesures prônées pour donner corps à cette vision et à ces objectifs, soulignant qu'il s'agit d'»un programme ambitieux traduisant clairement une volonté d'une réforme profonde et progressive dont notre pays a besoin».
Répondant aux reproches faits particulièrement par les groupes parlementaires de l'opposition concernant «l'absence» dans le programme gouvernemental de chiffres et de mesures précis, M. Benkirane a insisté sur la nécessité de faire le distinguo entre le programme gouvernemental et les lois de finances qui explicitent la programmation des différents projets et réformes évoqués de manière globale dans le programme gouvernemental et l'action sectorielle du gouvernement dont il définit les mesures d'exécution, prévoit les ressources financières et humaines et arrête l'échéancier y afférent.
L'opposition doit être un partenaire efficient et constructif du gouvernement
L'opposition est appelée à se mouvoir en un partenaire efficient et constructif dans le processus de développement que connaît le Maroc, en développant un discours de qualité, en approfondissant son analyse de la situation du pays et en se hissant au rang de force de proposition afin d'être à la hauteur de la position que lui confère la nouvelle constitution, a également estimé le chef du gouvernement, Abdelilah Benkirane.
M. Benkirane a reproché aux partis de l'opposition de s'être bornés à critiquer le programme gouvernemental sans apporter des propositions concrètes. Il a souligné que le principe de la bonne gouvernance adopté par son gouvernement est celui-là même qui garantit l'équilibre entre le changement novateur et la continuité responsable dans l'exécution des stratégies et des politiques déjà existantes dont une dizaine ont été retenues par l'exécutif outre une vingtaine de stratégies et programmes nouvellement adoptés.
Le chef du gouvernement a plaidé pour la continuité dans la mise en oeuvre des stratégies et des chantiers existants et qui se doivent d'être perfectionnées, voire rectifiés, un choix qui cadre parfaitement avec l'acception que se fait le peuple marocain de la réforme.
La continuité ne constitue pas un tort puisqu'elle vise à consolider les acquis et à parer aux dysfonctionnements comme elle procède d'une option volontariste qui ambitionne de préserver les ressources financières et humaines disponibles, a-t-il dit.
«La constitution de la coalition gouvernementale concrétise notre aspiration à mettre en place un gouvernement solide, efficient et solidaire basé sur le ferme attachement à la charte de la majorité et traduit la volonté du peuple marocain de se doter d'un exécutif responsable qui soit sensible à ses préoccupations et attentif à ses attentes», a indiqué M. Benkirane, rappelant que le processus de concertations mené avant la formation du gouvernement a été couronné par la mise en place d'un cabinet renouvelé à hauteur des deux tiers et marqué par une forte présence des jeunes.
Une stratégie de développement agissante
Le gouvernement, parfaitement conscient de la conjoncture internationale actuelle et des défis qu'elle impose, est également au fait des opportunités et des moyens dont dispose le pays, a dit le chef de Gouvernement, affirmant que l'exécutif a «adopté une stratégie de développement ambitieuse pour répondre aux attentes pressentes et légitimes des citoyens, au lieu de se cantonner dans une approche défensive qui nous impose de subir au lieu d'agir».
M. Benkirane a estimé, s'agissant du volet économique, que le taux de croissance de 5,5 pc contenu dans la déclaration gouvernementale, qualifié par certains groupes de revirement par rapport au taux de 7 pc annoncé auparavant, favorise la réalisation de meilleurs indicateurs de croissance à l'horizon 2016, qu'un taux de 7 pc avec des performances moindres entre 2012 et 2015.
Selon le chef de l'exécutif, ce nouveau taux (5 ,5 pc) est ambitieux et réalisable dans le cadre de la vision économique volontariste adoptée par le gouvernement, et qui repose sur des axes principaux.
Il s'agit, en premier lieu, a-t-il expliqué, de la bonne gouvernance économique, à travers laquelle le chef de gouvernement conduira, de manière effective, la mise en oeuvre des stratégies et chantiers arrêtés, tout en garantissant les conditions idoines de compétitivité et de libération des potentialités et compétences, et de lutte contre l'économie de rente, la corruption et la complaisance.
Le Gouvernement veillera, également, à prendre en compte la dimension territoriale et régionale, en qualifiant les régions à devenir de véritables locomotives de développement, outre la mise en place d'un nouveau contrat entre le chef de l'exécutif et les différents départements ministériels et les établissements publics, fondé sur l'élaboration de plans d'action pluriannuels, sur la base de la déclaration gouvernementale.
Le deuxième axe, a-t-il ajouté, porte sur la promotion de la demande intérieure, notamment en termes d'investissement, le renforcement du pouvoir d'achat des citoyens, en particulier les catégories défavorisées à travers une réelle politique de solidarité et l'intérêt particulier accordé aux couches marginalisées et au monde rural, en vue de les intégrer dans le processus économique et de développement.
Pour ce qui est du 3è axe, il concerne l'amélioration de la productivité par l'adoption de nouvelles technologie et le développement de nouveaux modules de formation professionnelle, alors que le quatrième axe porte sur la diversification des marchés extérieurs et de l'offre export, sur la base d'une politique industrielle intégrée.
Nouvelle approche intégrée
dans le domaine social
Le chef du gouvernement a également précisé que le programme gouvernemental propose une nouvelle approche intégrée dans le domaine social, basée sur des objectifs structurels en vue de faciliter l'accès aux prestations sociales
M. Benkirane a souligné que cette approche vise à assurer la promotion sociale, à lutter contre la pauvreté, et à intégrer toutes les régions, catégories et générations dans le circuit économique et le processus de développement du pays.
Cette approche, a-t-il dit, a également pour objectif de faciliter l'accès à la politique et aux prestations sociales, notamment l'enseignement, la santé, l'habitat, la protection sociale et la généralisation de la couverture sociale et sanitaire.
Il a, de même, indiqué que certaines catégories, dont les femmes en situation difficile, les jeunes et les personnes aux besoins spécifiques, seront ciblées par des politiques adaptées qui viendront compléter les prestations transversales.
Evoquant le développement rural et les zones montagneuses enclavées, M. Benkirane a fait savoir que le programme gouvernemental a apporté une nouvelle approche transversale et intégrée basée sur l'adhésion de tous les secteurs concernés sous la supervision du chef de gouvernement, tout en consacrant une enveloppe d'un milliard de dirhams annuellement au développement des activités génératrices de revenus et en garantissant les prestations sociales de base.
Respect des résultats du dialogue social d'avril 2011
Au volet du dialogue social, M. Benkirane a affirmé que le gouvernement s'engage à respecter les résultats du dialogue social d'avril 2011 indiquant que son cabinet veillera à promouvoir le dialogue social et à mettre en place les mécanismes nécessaires pour assurer sa tenue d'une manière régulière, ainsi qu'à instaurer une relation de coopération avec les partenaires sociaux.
Le gouvernement encouragera également le dialogue social sectoriel au niveau des entreprises, à travers l'activation du rôle des institutions représentatives des salariés, a-t-il dit.
Concernant l'encadrement des relations professionnelles, le gouvernement oeuvrera à l'adoption du projet de loi organique sur la grève et du projet de loi sur les syndicats pour mettre en place un cadre bien défini régissant les droits et obligations de toutes les parties, et garantir l'exercice des droits syndicaux et du droit de grève en tant que droits constitutionnels, a assuré M. Benkirane.
Augmentation de la pension minimale de retraite à 1500 dh et hausse progressive du SMIG à 3.000 dh à l'horizon 2016
La crédibilité de ce gouvernement, avec ses composantes homogènes et solidaires, ne peut être mise en doute, a dit le chef de l'exécutif, qui a réitéré les engagements pris par son gouvernement en termes d'augmentation de la pension minimale de retraite à 1500 dh, et de hausse progressive du SMIG à 3.000 dh à l'horizon 2016 au niveau de la fonction publique, outre les actions à engager avec le secteur privé pour l'accompagner, dans le cadre d'un dialogue global, avec les opérateurs économiques et sociaux, dans le traitement et la résolution de ses différentes problématiques.
Engagement à ce que la femme puisse occuper des positions avancées
Concernant la sous représentativité de la femme au sein du gouvernement, Benkirane a admis que les partis de la majorité étaient confrontés à d'innombrables difficultés pour le choix des ministrables en l'absence de procédures de choix des membres du gouvernement qui consacrent la discrimination positive en faveur des femmes tant dans les propositions des partis que lors de la composition de l'exécutif.
Il a estimé à ce propos que la présence distinguée de la femme au sein du parlement a été rendue possible à la faveur de plusieurs dispositions légales notamment à travers la circonscription nationale, relevant toutefois que la gente féminine a brillé par une absence palpable au niveau des circonscriptions locales (quatre sièges seulement dont trois sont revenus aux partis de la majorité gouvernementale).
M. Benkirane a affirmé s'engager à ce que la femme puisse occuper des positions avancées dans la gestion de la chose politique et publique à travers la promulgation de dispositions législatives et réglementaires leur garantissant une représentativité équitable notamment dans le gouvernement et au sein des conseils d'administration dans le respect des dispositions de la constitution.
Pour ce qui est de la répartition des portefeuilles au sein du gouvernement, Benkirane a assuré avoir veillé à ce que les membres du gouvernement remplissent les conditions de compétence et de droiture, loin de tout esprit partisan étriqué, ajoutant qu'il assume la responsabilité entière du rendement du gouvernement qui doit être responsable, solidaire et homogène dans son action.
Le programme gouvernemental n'a pas réduit la question de l'amazighité au seul aspect linguistique
Evoquant la question de l'amazighité, M. Abdelilah Benkirane a indiqué que le programme du gouvernement ne l'a pas réduite au seul aspect linguistique, mais s'est fermement engagé à oeuvrer à sa mise en oeuvre «officielle», dans ses dimensions multiples, conformément aux dispositions de la constitution.
La modernité «est d'abord un comportement et une attitude, avant d'être un slogan et un discours»
Le Chef du gouvernement, a, de même, souligné que la question de la modernité, soulevée par certains groupes parlementaires, «est d'abord un comportement et une attitude, avant d'être un slogan et un discours».
La modernité, aux yeux du gouvernement, se manifeste notamment dans l'attachement au choix démocratique, à des élections libres et transparentes, à la lutte contre la corruption, au devoir de s'acquitter de ses impôts, à l'abstention, de la part des responsables, de détourner les deniers publics et à la non-ingérence dans la chose partisane, a-t-il dit.
Elle implique, également, a-t-il ajouté, le rayonnement du savoir et de la culture et la généralisation du bien-être et de la justice sociale, «ce que nous tentons de traduire dans notre programme et notre attitude».
Vers une réforme intégrée des caisses de retraite
Le gouvernement s'engage à mener une réforme intégrée des caisses de retraite en vue de garantir l'équilibre financier du régime des retraites et sa durabilité, a encore affirmé M. Abdelilah Benkirane précisant que cette réforme, qui se fera dans le cadre d'une approche participative avec les partenaires sociaux et économiques, vise aussi à élargir la base des bénéficiaires pour englober les métiers libéraux, le secteur informel, l'artisanat, l'agriculture, la pêche côtière et les coopératives.
Il a également indiqué que cette approche participative exige d'abord, la tenue dans les meilleurs délais de la commission nationale chargée de la réforme des régimes de retraite en vue de prendre une décision commune relative aux choix adoptés pour réaliser la réforme escomptée.
Les prochaines échéances électorales dans les délais impartis
Le chef du gouvernement a, d'autre part, précisé que le gouvernement s'engage à prendre toutes les mesures législatives et réglementaires pour que les échéances électorales relatives aux collectivités territoriales et des organisations professionnelles soient tenues dans les délais impartis.
Il a souligné que le gouvernement s'engage également à assurer toutes les garanties nécessaires de transparence de ces échéances et de mettre en place, d'une manière efficiente, la Chambre des conseillers dans sa nouvelle configuration.
Dans ce sens, le gouvernement est déterminé à élaborer le projet de loi organique relatif aux régions et autres collectivités territoriales, de mettre en place le fonds de mise à niveau régional et le fonds de solidarité entre les régions, le but étant de permettre l'émergence d'institutions régionales élues et fortes avec de véritables attributions, a-t-il dit.
Il s'agit aussi de l'adoption d'un découpage régional garantissant les conditions de développement économique, social, culturel et environnemental à chaque région, tout en dotant les régions d'un appareil exécutif fort jouissant des ressources et des attributions nécessaires à même d'assurer pleinement leur mission.


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