La FIFA (Football International Federation Association) est entrée sur la ligne dans l'affaire du « baiser forcé ». L'instance mondiale a décidé de suspendre le president de la Fédération espagnole Luis Rubiales, qui fait l'objet d'une vague d'indignation internationale à cause de son baiser forcé sur la joueuse Jenni Hermoso. La FIFA a pris position dans l'affaire du baiser forcé. Luis Rubiales, président de la Fédération espagnole de football qui, par excès de zèle et d'euphorie a étreint, puis embrassé Jenni Hermoso sur la bouche, fait l'objet d'une suspension décidée par l'instance mondiale, conséquence de son baiser controversé envers la joueuse Jenni Hermoso. Lire aussi | Mondial féminin 2023. Retour triomphal au Maroc des Lionnes de l'Atlas Cette annonce choc survient après une assemblée générale extraordinaire de la Fédération espagnole, au cours de laquelle Rubiales a refusé de démissionner malgré les critiques, affirmant que le baiser était « consenti ». La FIFA a suspendu provisoirement Rubiales de toute activité liée au football, tant au niveau national qu'international, pour une période d'au moins 90 jours, dans l'attente des procédures en cours. La FIFA interdit également tout contact entre Rubiales, les membres de la Fédération et Jenni Hermoso ainsi que ses proches. L'affaire, déjà baptisée le « #MeToo du football espagnol », suscite une vague de critiques et de pressions à l'échelle mondiale. Le ministre espagnol des Sports, Miquel Iceta, déplore le dommage à l'image de l'Espagne en matière de lutte contre les violences faites aux femmes. L'affaire est également entre les mains du Tribunal administratif du sport (TAD), avec la possibilité de suspension du président de la fédération. Rubiales fait également face à des plaintes pour agression sexuelle au niveau pénal. Lire aussi | Mondial féminin : l'Espagne triomphe face à l'Angleterre et remporte sa première coupe du monde La Fédération espagnole de football se défend et qualifie de « mensonges » les accusations, promettant d'engager des actions en justice pour défendre son président. Malgré cela, les joueuses et le monde sportif continuent de dénoncer le comportement inacceptable du président.