Après la polémique du baiser forcé, les 23 joueuses de l'équipe nationale d'Espagne, sacrée championne du monde dimanche en Australie, ont annoncé qu'elles refusent de continuer à jouer sous les couleurs de l'Espange si la direction actuelle de la fédération, menée par Luis Rubiales, reste inchangée. « Après tout ce qui est arrivé lors de la remise des médailles du Mondial féminin, toutes les joueuses signataires du présent texte n'honoreront pas une prochaine convocation si les dirigeants actuels sont maintenus », ont écrit vendredi les championnes du monde dans un communiqué. Le communiqué diffusé par le syndicat Futpro, qui défend notamment les intérêts de Jenni Hermoso, embrassée de force par le président de la fédération Luis Rubiales, met à mal le football espagnol et la fédération espagnole de football, forcée de faire un choix.