L'Espagne n'a pas pu participer au vote pour l'attribution de l'organisation de la Coupe du monde de football 2026 à cause d' « une raison de force majeure », à savoir la crise qui a abouti à la destitution du sélectionneur national espagnol, a affirmé le président de la Fédération royale espagnole de football (RFEF), Luis Rubiales. « Je n'ai même pas eu le temps de déléguer mon vote » lors du 68è Congrès de la FIFA, a précisé Rubiales dans une déclaration à la MAP. Rubiales a expliqué qu'au moment où il se penchait sur le choix du futur sélectionneur national de l'Espagne à Krasnodar (Sud de la Russie), le vote se déroulait à plus de 1.000 km dans la capitale Moscou. « Pour la Fédération royale espagnole de football, cela aurait été une grande nouvelle de voir le Maroc, un pays frère, être choisi » pour abriter la Coupe du monde de football 2026, a insisté Rubiales. Il a fait savoir, dans le même sens, qu'il a transmis à l'ambassadeur du Maroc en Espagne, Karima Benyaich, lors des dernières heures précédant le vote, son soutien au Maroc, ajoutant qu'il a aussi évoqué avec la diplomate marocaine la situation actuelle et les perspectives du football dans le Royaume. Rubiales a relevé que le Maroc « mérite d'organiser une Coupe du monde de football », qualifiant de « grande » la candidature du Royaume pour l'organisation du Mondial 2026. Il a souligné, en outre, que le Maroc a fourni un « effort historique » pour présenter une « grande candidature » qui n'a, toutefois, pas été récompensée. Il a noté que la candidature marocaine était "inclusive, une candidature pour tous", affirmant que l'Espagne est disposée à coopérer avec le Maroc pour contribuer au développement du football dans le Royaume. Le Maroc est un « pays qui respire le football, où ce sport a beaucoup progressé et où il a un avenir prometteur », a-t-il conclu.