Le parti de l'Istiqlal a annoncé publiquement qu'il était contre la décompensation allant même jusqu'à accuser le PJD d'électoralisme. Il se trouve que le projet est dans les cartons depuis le gouvernement El Fassi et que c'est Nizar Baraka qui a chapeauté toutes les études. Si cela n'a pas été fait, c'est parce que les conditions politiques n'étaient pas propices. Le système actuel est inéquitable et fort coûteux pour l'Etat, il y a consensus là dessus. Les services publics, l'accès aux soins, l'éducation en pâtissent. Ce débat est trop important parce qu'il engage l'avenir de la nation. Il faut le sortir de la politique politicienne. D'autant plus que l'augmentation des prix aura sûrement des conséquences sous forme de protestations et qu'il faudra des hommes de pédagogie pour rassurer les couches qui ne bénéficieront pas de l'aide directe. L'Istiqlal, deuxième parti au niveau électoral, à un rôle à jouer dans cette bataille.