Compte tenu des contraintes écologiques qui pèsent sur la planète, les constructeurs automobiles poursuivent tambour battant leur incursion dans le segment des véhicules dits propres, misant plus particulièrement sur l'électrification. Une orientation commerciale aux vertus écologiques que Volvo cars s'est depuis astreint à suivre. L'avenir de l'automobile passera-t-il à moyen terme par l'électrification et ses différentes variantes l'hybride, l'hybride rechargeable et le tout électrique ? Il n'en fait aucun doute tant l'implication des constructeurs automobiles à suivre ce créneau se fait de plus en plus pressante. Reste à convaincre la clientèle des bienfaits de ces technologies, tant sur le plan environnemental, pour peu que l'on ait une conscience verte, mais surtout sur le volet économique, étant entendu qu'elles lui permettent de réaliser d'appréciables économies budgétaires. Faut-il ajouter le plaisir de conduite qui s'en trouve assurément préservé voire, décuplé en comparaison des sensations que procurent les véhicules animés par des motorisations exclusivement thermiques (carburant à l'essence ou au diesel). Propriété de Geely (le principal constructeur automobile chinois), Volvo cars s'est notamment astreint depuis 2017 à ce que tous ses nouveaux modèles lancés soient hybrides (ou à minima), hybrides rechargeables, ou 100 % électriques. Une électrification incontournable Volvo cars, qui s'est d'ailleurs donné pour objectif de commercialiser en tout électrique 50 % de sa gamme de véhicules d'ici 2025. Faut-il souligner que le constructeur suédois dispose dans sa manche de sérieux atouts, dont celui d'être adossé à Geely. En effet, la Chine, premier marché automobile mondial, a fait de l'électrification automobile son principal cheval de bataille, sachant que ce pays qui ne pourra jamais rattraper son retard par rapport à l'Occident en matière de motorisations thermiques, détient les matières premières nécessaires, le potentiel industriel et financier pour assurer son leadership dans le segment de l'électrique. Par ailleurs, le gouvernement chinois estime à 20%, d'ici 2025, la part des ventes de véhicules de type «nouvelle énergie», ce qui correspondrait à plus de sept millions d'unités supplémentaires sur son sol. De quoi positionner Volvo comme un acteur majeur dans l'Empire du Milieu, mais aussi sur plusieurs autres marchés mondiaux. Miser sur le «Twin Engine» Dans le détail, le premier axe de la stratégie de Volvo s'est articulé autour de l'introduction de modèles baptisés «Twin Engine», c'est-à-dire à technologie hybride rechargeable, sur les séries 90 et 60. Un processus qui a débuté avec le lancement de la version T8 «Twin Engine All Wheel Drive» du XC90 et qui s'est poursuivi avec les versions hybrides rechargeables du vaisseau amiral de la marque, le S90, suivi de la dernière génération du SUV le XC60. Lire aussi : Volvo : le premier pop-up store ouvre à Casablanca Le constructeur suédois qui a poursuivi son incursion dans ce segment avec le lancement récent du XC40, le plus petit des SUV de la marque suédoise (élu Voiture de l'Année 2018 à l'international) qui intègre, lui aussi, une version hybride T5 «Twin Engine». Elle s'articule autour de 1,5 litre essence associé à un moteur électrique et à une batterie lithium-ion de 9.7 kWh, l'ensemble se voyant animé par une boîte de vitesses automatique à sept rapports. Côté puissance, le trois-cylindres développe 180 chevaux auxquels il faut ajouter les 82 chevaux du bloc électrique, ce qui permet d'atteindre une puissance cumulée de 262 chevaux. Les performances ne sont pas en reste puisque le 0 à 100 km/h est annoncé en 7,3 secondes et la vitesse de pointe frise les 205 km/h. Une gamme que l'on retrouve dans le Royaume via l'importateur de la marque, à savoir Scandinavian Auto Maroc. A noter, que le constructeur suédois misera prochainement sur la commercialisation en fin d'année du XC40 zéro émission.