Après #Metoo qui a dénoncé plus harceleurs, Mona Eltahawy, journaliste et conférencière féministe américano-égyptienne a lancé un nouveau hashtag « #mosquemetoo » pour révéler les agressions subies lors du pèlerinage de la Mecque. Les femmes musulmanes dénoncent désormais les violences sexuelles lors du pèlerinage de la Mecque grâce au #MosqueMeToo qui a été lancé, le 5 février, par la journaliste et conférencière féministe américano-égyptienne Mona Eltahawy. Le nouveau mot clef n'aurait pas suscité autant d'intérêt les premiers jours, « seulement 317 republications sur les réseaux sociaux les premiers jours», a indiqué la féministe sur son fil Twitter. « J'ai créé ce mot clé pour partager mon expérience d'agression sexuelle pendant le hadj, en 1982, alors que j'avais 15 ans, dans l'espoir que cela aiderait les femmes musulmanes à briser le silence et le tabou qui entourent leur expérience de harcèlement ou d'agression sexuelle pendant le hadj ou dans les lieux sacrés ». A few years ago, I began sharing that I was sexually assaulted during Haj. I wrote about it in my book in 2015. It is hard to talk about assault in sacred spaces.I hope all of us who are speaking can be of help to those who for whatever reason can't speak right now. #MosqueMeToo https://t.co/uDsZFDolgX — Mona Eltahawy (@monaeltahawy) 8 février 2018 Ce nouveau mot clé a indigné une vague de réactions, notamment de la gente masculine, avec des propos un peu poussées à l'excès, « après tout, nous sommes des hommes, pas des saints », ont-ils revendiqué. Mona Eltahawy a également précisé dans ses messages qu'elle ne souhaitait pas réduire le harcèlement à une religion qu'est l'islam. Elle appelle alors toutes les croyantes à briser le silence dans toutes les religions, via le hastag #ChurchToo (#EgliseAussi).